Le blog de l'aventure en famille
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Conseils et astuces
Les premières expériences du dodo dehors pour vos loupiots, c’est sous la tente que ça se passe ! À l’approche des beaux jours, vous êtes nombreux à vous questionner autour de ce sujet. C’est clairement une super idée pour vous déconnecter et vous laisser flotter quelques jours durant au rythme de la nature, tout en semant de petites graines d’ouverture d’esprit dans l’éducation des marmots. Le fait de se plier à de nouvelles habitudes de vie, un tantinet décalées en mode dolce vita, ça ne fait de mal à personne ! La vie au camping, c’est aussi se contenter de peu, vivre simplement, et s’autoriser à prendre le temps au profit d’incroyables instants de partage lorsqu’on part camper en famille.
Vous allez nous dire : le camping ok, mais comment, et à partir de quel âge peut-on espérer y traîner la tribu ? On y vient : quand on parle de camping ici, on ne pense pas forcément à vous lancer tout cuits dans un bivouac de haute-montagne, rassurez-vous. On pense plutôt à un lieu calme, au cœur de la nature, en gros un spot parfait pour détendre les parents et épanouir les enfants ; vous suivez ?
En partant de ce principe-là, et du fait que ça ne comporte pas de risque particulier (surtout si vous esquivez la contrainte du froid en partant en été), on aurait tendance à vous dire que plus tôt vous les habituez, mieux c’est. On peut donc carrément tenter le camping avec bébé, dès lors qu’on se sent de gérer les écarts de température (protéger bébé du soleil la journée, puis du froid la nuit : c’est très instinctif, vous y arriverez très bien). C’est même le cas de figure le plus facile à gérer, puisque les poupons, qu’on se le dise, passent le plus clair de leur temps à ronfler.
Pour les petits (disons de 3 à 6 ans), le tout est de pouvoir canaliser leur énergie débordante dans des activités cool : profitez de ce cadre 100% nature pour les laisser se dégourdir plus qu’ils ne peuvent le faire le reste de l’année. Qu’ils se salissent, qu’ils fabriquent des cabanes avec des branches, qu’ils inventent des histoires en gambadant dans les prairies… Quoi qu’ils fassent, préparez-vous à les voir arborer un méga sourire !
Enfin, pour les « un peu moins petits » (7 à 13 ans), le tout est de pouvoir motiver ces pré-ados et les convaincre qu’être dehors, c’est cool, grave à la mode, super stylé, tout ça tout ça. On compte alors sur vous pour varier les ateliers, entre balades aventurières autour du camping, via ferratas, canoë/kayak, canyoning, paddle… Que de choix pour partir camper et faire plein d’activités en famille !
Vous vous en doutez bien, ici on ne va pas vous recommander le Camping Paradis avec élection de Miss et Mister parasol à la fin de la semaine. Ce qu’on recherche chez Les Petits Baroudeurs, c’est plutôt un moyen de passer un max de temps dehors, en famille, et de se dépenser en pleine nature. Et comme on n’a pas tous la chance de vivre dans une pub Volvic, c’est aussi l’occasion de tester ou améliorer son niveau en rando, grimpe, canoë ou toute sorte d’activité outdoor.
On vous rappellera donc qu’il existe plusieurs façons de camper, à commencer par ce qu’on nomme le « camping sauvage ». Ce qu’on entend par là, c’est le fait de planter sa tente un peu quelque part au pif, dehors, près d’un lac, dans une forêt ou sur une montagne, juste parce que le spot est trop cool. À ne pas confondre pour autant avec le bivouac, qui est plutôt du camping d’itinérance, au fil d’un trek par exemple.
Très souvent, le camping sauvage, c’est interdit, notamment parce-qu’il existe de nombreuses zones protégées pour leur faune et leur flore, mais aussi pour éviter les risques d’incendie en été. Il existe néanmoins des exceptions pour ceux qui peuvent la jouer discretos, en plantant la tente tard le soir, et repliant bagage tôt le matin, et surtout en ne laissant aucune trace de son passage : bref, ne débarquez pas avec votre piscine gonflable et votre mini frigo, puis respectez dame nature.
Il existe aussi le petit camping, le choupinet, le naturel mais confortable. Là, on part plutôt sur des emplacements de tente bien larges, dans un mood hyper nature, et en général sans piscine ni autre installation. Du coup, préparez-vous à être en autonomie durant votre périple, puisque les seuls équipements à disposition sont souvent les douches, toilettes, et de quoi faire la vaisselle (d’ailleurs, vous verrez que contrairement à la maison, les marmots adoooorent faire la vaisselle en camping, allez savoir pourquoi). C’est cadeau, on vous file notre sélection de campings nature kids friendly juste ici. Nota bene : le plus souvent, ce sont les campings municipaux ou les petits indépendants qui présentent ces caractéristiques.
Enfin, roulements de tamboouuurs… Le camping à la ferme ! Pour être hyper dépaysés, mais pas seuls au monde. Pourquoi ? Déjà parce-que ce genre de spot accueille en général plusieurs familles à la fois, ce qui est super cool pour que petits et grands fassent de nouvelles rencontres. En plus, les enfants pourront interagir avec les animaux, et certains établissements proposent parfois même des activités du style balade à dos d’âne ou initiation au jardinage par exemple. Le petit plus : il arrive que des fermes proposent les produits de leur propre exploitation ! Régalez-vous.
Maintenant qu’on sait plus où moins vers quel style de camping se diriger, on peut plancher sur le “comment”. Parce-que mine de rien, choisir THE tente, celle qui saura se montrer à la fois pratique et confortable pour partir camper en famille, et bah c’est pas de la tarte. Déjà, c’est à étudier selon l’usage que vous comptez en faire : vous êtes plutôt branchés glamping, camping des flots bleus, ou plutôt bivouac dans la famille ? À prendre en considération avant de se lancer dans un tel investissement (parce-qu’on ne vous le cache pas, mais souvent, une bonne tente et surtout une familiale, ça vaut son pesant de cacahuètes) : le poids, la taille, l’encombrement, le nombre de places, et évidemment le budget.
Si votre projet c’est l’aventure et les dodos en itinérance en mode bivouac, alors vous avez tout intérêt à opter pour une tente relativement light et compacte afin de pouvoir la trimballer partout facilement. L’avantage, même si elle risque de vous coûter un peu plus cher, c’est qu’elle pourra vous servir pour les sorties outdoor comme pour partir camper en famille (ce qui n’est pas faisable dans le sens inverse : amener son énorme tente familiale en montagne par exemple). En revanche, les rangements y seront plutôt spartiates, ce qui vous demandera peut-être un poil plus d’organisation. De ce côté-là, on est assez fan des marques Husky ou MSR, on vous laisse jeter un œil à notre sélection de tentes de randonnée légères dans la boutique !
Si vous aussi, vous vous redécouvrez chaque année une passion pour le bushcraft et la pêche une fois le printemps venu, ce paragraphe est fait pour vous. C’est la tente de l’aventure en camping, qui sera par conséquent un peu plus lourde et prendra sans doute plus de place dans le coffre, mais elle sera toujours plus spacieuse que la précédente. En général, elle présentera une chambre relativement large (parfaite pour caser 3 à 4 matelas), quelques solutions de rangement, et la possibilité de rajouter en sus une extension de type abside pour en augmenter le volume. Pour autant, il vous sera possible de l’emmener avec vous si vous partez en van ou même en vélo, et ce sans aucun problème.
Pas glamour au point d’être adoptée par Paris Hilton, mais parfaite pour tester les vacances au grand air si vous n’êtes pas trop sûrs de vous ou encore débutants en la matière. C’est le compromis qui vous permettra l’expérience sans pour autant trop chambouler vos habitudes. Au programme de ce petit luxe : chambres séparées (pratique pour plus d’intimité entre parents/enfants), vestibule en guise de salle à manger, rangements bien pensés… Mais attention, tout cela pèse aussi un poids : préférez-la en voiture plutôt qu’en itinérance pour le coup.
Quel que soit votre choix, on a quelques tips à vous filer histoire de faciliter votre vie sur place : déjà, sachez qu’avec les enfants, il vaut toujours mieux voir un peu plus grand. C’est pourquoi vous pouvez partir sur un modèle 4 places même si vous n’êtes que 3 (et qui vous dit qu’il n’y aura pas un moussaillon de plus l’année prochaine ?).
Côté rangement quand on part camper en famille, vous pouvez soit profiter de l’espace vestibule ou au-vent à l’entrée de la tente pour stocker vos affaires à l’abri (ce qui n’empêche pas l’humidité de la nuit ni la rosée du matin, attention), soit préférer laisser une bonne partie de votre stuff dans la voiture. Là où il faut rester le plus vigilant, c’est pour la nourriture : si vous optez pour un camping en pleine nature ou un bivouac, il y a de grandes chances pour que la faune soit à votre porte ! Alors inutile de vous préciser que nos amis les bêtes n’hésiteront pas une seule seconde si vous laissez traîner votre paquet de BN dehors en espérant naïvement le retrouver pour le p’tit déj’.
Puisqu’on décortique le sujet à la sauce poupée-russe, penchons-nous maintenant sur la question du sac de couchage, du duvet, du sac à viande, bref : le meilleur allié contre les nuits fraîches pour les loupiots (même en été, oui). Déjà, faisons un point sur la pire croyance en la matière : ne prenez pas un duvet adulte pour votre marmot en vous disant simplement qu’il va grandir et que ça finira par lui aller. Il existe pour le coup des duvets évolutifs qui sauront très bien remplir cette fonction, le principe étant que dans un sac de couchage, on réchauffe l’air situé entre notre corps et le tissu.
Du coup, on vous le donne en mille : si votre bout de choux a trop de place dedans, il n’arrivera jamais à se réchauffer, ce pourquoi il vaut mieux choisir un sac de couchage adapté à votre enfant. Dans le même ordre d’idées, on se pose aussi souvent la question de dormir peu habillé ou au contraire de superposer les couches pour ne pas avoir froid. Nos loupiots sont en pleine croissance et transpirent pas mal, donc si vous les couvrez à la mode “mieux vaut trop que pas assez”, ils risquent de se retrouver en nage et de choper froid très vite. Du coup, avis perso, si la météo vous le permet (pas si vous bivouaquez en haut de l’Everest quoi), on serait plutôt partisans de vous laisser vous réchauffer avec votre propre chaleur corporelle, en portant simplement des sous-vêtements thermiques. Pourquoi ? Car leur technologie (souvent du mérinos, tout doux, tient chaud même si mouillé, c’est le best) permet de conserver la température du corps tout en expulsant la transpiration vers l’extérieur.
Concernant la matière, votre cœur balancera entre le synthétique ou le naturel (plume, duvet). Jusqu’à un certain âge, on vous conseille plutôt de vous orienter vers un duvet en synthétique, pour éviter d’enterrer ce dernier dès le premier jour des vacances après un pipi au lit. Parce-que la plume et le duvet, quand c’est mouillé, ça s’agglutine et du coup, c’est foutu. De ce fait, il peut être intéressant de vérifier si votre duvet est lavable en machine ou non : côté entretien, veillez bien à laver ce genre de produit à 30° max, avec une lessive hyper douce, au programme le plus délicat possible. Pour le sécher : singe-linge toléré si pris avec des pincettes. Placez donc des balles de tennis (oui oui, vous avez bien entendu) dans le tambour afin de bien remuer les plumes pour éviter qu’elles s’agglutinent entre elles, puis go pour un cycle court avant de finir le séchage à l’air libre (si vous nagez dans le doute, foncez au pressing, c’est plus sûr) !
Pour autant, soyez bien attentifs à l’isolation, car c’est ce qui garantira à votre pitchoune un bon sommeil bien au chaud lorsque vous partirez camper en famille, comme à la maison. Pour les plumes, le pouvoir gonflant (et du coup la capacité de compression + le côté compact) se mesure en “cuin” : plus ce chiffre est élevé, mieux c’est. Si vous avez la tendance éthique, il est parfois labellisé par la certification “RDS : responsible down standard« , assurant ainsi l’origine de plumes prélevées dans le respect de l’animal. Enfin, on vous conseille de garder un œil sur les températures “confort” ou “limite confort”, signalées sur la fiche produit puis l’emballage, afin de voir jusqu’où vous pouvez vous rendre (plutôt Laponie ou Picardie ?).
Et on continue avec les conseils de Jean-Michel matos pooour… *suspens*… le matelas mesdames et messieurs ! Alors comment bien choisir le matelas de son marmot pour partir camper en famille ? Les critères à prendre en compte ici seront sensiblement les mêmes que pour le duvet, à savoir : poids, taille, encombrement et prix.
Tout d’abord, sachez qu’il vous est possible de vous tourner directement vers un matelas enfant, ou alors un modèle adulte court (ceux habituellement destinés à ces adeptes de l’inconfort, se disant qu’un matelas pour le dos uniquement et laissant les jambes dépasser, ça suffit pour passer une bonne nuit). Dans tous les cas, un matelas gonflable ne devrait jamais vous prendre trop de place pour partir camper en famille : vous pourrez même choisir le modèle light typé rando (hyper compact et léger), ou un modèle plus confort qui sera également parfait pour aller dodo chez les copaings de vos minis. Le choix se fera encore une fois selon votre activité, si vous partez plutôt pour une itinérance en mode bivouac de montagne ou à la sauce camping nature.
N’oublions pas le principal (en vrai, c’est carrément le genre de truc qu’on oublie en camping…) : comment on le gonfle le matelas des kids ? Il existe actuellement 3 systèmes différents à ce sujet : déjà, les gonflables basiques, ceux qu’on utilise en général au camping, les tout confort. Ceux-ci, on les gonfle à l’aide d’une pompe. Alors vous pouvez soit en prendre une à brancher sur secteur, (ce qui ne devrait pas poser problème sur un emplacement de camping), soit investir dans une mini pompe portative ou à brancher sur un allume-cigare. Sinon, l’autogonflant : c’est dans le nom, il va se gonfler tout seul en se servant dans l’air environnant. Enfin, le traditionnel matelas de bivouac, réservé aux meilleurs cardios, se gonfle au bec et à pleins poumons. Bonne chance, et joyeux Hunger Games à tous.
Les plus badass d’entre-vous diront qu’on dort super bien la tête posée sur sa doudoune, une chaussette en guise de bandeau pour les yeux, deux touffes d’herbe dans les oreilles pour faire boules Quiès. L’aventure, la vraie, sinon rien, grrr ! Sinon, pas la peine de jouer les himalayistes, puisqu’il existe aujourd’hui de fabuleux oreillers gonflables ultra confortables et qui prennent un rien de place dans le sac.
Si vous avez peur de vous les cailler, vous n’avez pas forcément besoin de racheter un duvet pour chaque variation de température. Certaines marques comme Sea to Summit proposent des sacs à viande (oui oui, ça s’appelle vraiment comme ça), donc des genres d’étuis à humain dans lequel vous pourrez glisser vos marmots pour : soit éviter tout contact avec les draps douteusement propres du refuge – soit pour gagner des degrés à l’intérieur-même de leur duvet. Attention néanmoins, il faut savoir distinguer les isolants des modèles ayant un simple usage de drap.
À propos de duvet, vous pouvez vous permettre quelques folies en innovant un peu dans le néo-camping : sacs de couchage familial pour y faufiler plusieurs personnes, modèles jumelables, et pourquoi pas même prendre sa couette, tout simplement, si la météo le permet.
Faites participer les loupiots : on sait qu’à la maison, ils ne sont en général pas fans de tout ce qui touche aux tâches ménagères quelles qu’elles soient, mais quand c’est dehors, leur côté Robinson Crusoé prend le dessus (pour notre plus grand plaisir, go leur faire croire que cuire des pâtes au Campingaz c’est “rigolo”). En réalité, prenez le temps de considérer ces moments de partage comme de véritables apprentissages pour eux. Faites le marché, rendez-vous chez les producteurs locaux… Passez en mode slow life quoi ! Dans le même sens, faites de l’atelier vaisselle un jeu, quitte à leur confier la tâche (et ça vous permettra aussi de souffler un peu, c’est les vacances pour tout le monde après tout !).
Côté équipement quand on part camper en famille, on se tourne vers l’indémodable Campingaz, le Jetboil pour les plus minimalistes, ou la plancha pour les collectionneurs Téfal. La seule distinction à laquelle vous devrez rester attentif sera le fait d‘avoir accès à l’électricité ou non, auquel cas vous pourrez vous tourner vers le gaz, très efficace aussi (et on n’oublie pas le briquet s’il-vous-plaît) ! Ah et puis pas besoin d’emmener le frigo en vacances : une glacière électrique, à brancher sur l’allume-cigare par exemple, fera amplement l’affaire. Privilégiez de même le sec ou les conserves histoire de vous faciliter la tâche et de ne pas rincer tous les insectes du coin !
Go pour quelques astuces cuisine à la mode Maïté. Quand on part camper en famille, ok on veut de l’aventure, mais comme on n’est pas à Koh-Lanta non plus, privilégiez la popotte rapide et efficace. On entend par là les pâtes, le riz, la semoule, le boulgour : hyper complets, tiennent bien au ventre, associables avec tout, se conservent facilement, et surtout déclinables en salades. Étant donné qu’il fera beau et chaud (on n’est pas miss météo, mais on vous le souhaite), lâchez-vous sur les crudités ! Melon-jambon, salade de tomates-mozza, légumes crus… À accompagner avec des poissons gras type filets de maquereaux ou sardines, bons pour la santé et hyper pratiques. Le petit plus, c’est de préparer vos menus avant de partir camper en famille. Ça demande un peu d’organisation, on vous l’accorde, mais ce sera un gain de temps considérable sur place, au profit d’activités plus coolos.
D’accord mais on mange comment en camping ? Variez les plaisirs, vivez l’expérience pleinement : tentez un pique-nique du genre Déjeuner sur l’herbe en pleine cambrousse, asseyez-vous sur des cailloux, optez pour la couverture à carreaux, ou embarquez carrément la table pliante deluxe édition. D’expérience, le confort durant le repas, c’est quand même pas mal. Dans la boutique, on a des tables et chaises Helinox : c’est pas donné, mais c’est compact et léger, on peut le prendre en itinérance vélo, c’est ultra confortable et c’est bien pratique.
Les marmots risquent de pas mal se salir avec toutes ces folies. Du coup (et surtout si vous ne voulez pas que votre tente sente la loc de ski au bout de deux jours), il va falloir penser à les débarbouiller autrement qu’en empruntant le Kärsher du concierge.
Dans un camping style municipal, pas de crainte, vous aurez normalement accès à des sanitaires (souvent décorés d’un fabuleux carrelage qui vous rappellera Woodstock) avec douches et toilettes (on vous promet rien pour l’eau chaude). Autrement, profitez des lacs et des rivières (savon biodégradable uniquement !), c’est toujours cool de se servir de la nature pour vivre son petit quotidien de Robinson. Outre ça, et si l’endroit vous le permet : mini piscine ou baignoire gonflable pour le plus grand kiff des minots.
Pour soulager leurs besoins, pensez au pot pour les plus petits : ce sera plus pratique que de courir aux sanitaires toutes les deux minutes.
Pensez également aux sandales ou claquettes, qui vous éviteront de patauger dans les poils que le voisin aura laissés dans la douche.
Embarquez un gant de toilette pour laver vos mimis, ou laissez-leur ce soin de faire leur propre toilette de chat.
Choisissez des savons solides, ça vous évitera d’avoir à nettoyer tout le fond du sac quand votre gel douche aura coulé après que l’un des loupiots l’ai mal refermé (sinon prenez les devants et compartimentez tout ça dans des sachets type congélation).
Testez ! Avant de vous lancer corps et âme dans une expérience qui ne saura peut-être pas convaincre toute la tribu du premier coup faute d’organisation, commencez step by step. L’entraînement, y’a que ça de vrai ! Alors pourquoi ne pas déplier la tente dans le jardin, y passer une nuit, essayer le matos, et laisser les minis se familiariser avec le concept ? Seul hic, ils risquent de vouloir dormir plus souvent dehors que dans leur lit après ça.
Quand vous préparerez vos affaires avant d’hisser les voiles (ça fonctionne aussi si vous partez à cheval, en hélico ou en Scénic) pour partir camper en famille, catégorisez tout pour vous faciliter la vie sur place. Ne mélangez pas torchons et serviettes, chaussettes et graines de couscous, dentifrice et lampe de poche. Selon la capacité de votre coffre, vous pouvez partir sur de gros bacs en plastique transparent pour trier tout ça, avec des sous-catégories rangées dans des pochettes en tissu de sorte à avoir un compartiment salle de bain, un pour la cuisine, etc. Motivez aussi les enfants à préparer leurs propres affaires : cela les responsabilisera, mais permettra aussi de développer leur personnalité en choisissant ce qu’ils veulent porter.
Enfin, le plus simple, c’est de se faire une check-list afin de tout vérifier, et surtout ne rien oublier (ni à l’aller, ni au retour).
Sortez découvrir le monde ! Logiquement, si vous lisez cet article, c’est que vous avez un minimum de goût pour l’aventure. On compte donc sur vous pour ne pas passer l’entièreté de vos vacances dans l’enceinte du camping, mais plutôt de sortir des sentiers battus pour visiter le coin : artisanat local, fermes, visites culturelles, randonnées, villages alentours, patrimoine… C’est l’occasion de mettre le bout du nez dehors et d’enrichir intellectuellement les caboches de nos pitchounes.
Parce-qu’il n’y a pas que dans les films que partir camper en famille est trop cool, profitez-en pour vivre l’expérience à fond et sublimer le quotidien des enfants au point qu’ils ne supportent plus de dormir dans un lit à la rentrée.
Faites un feu (en toute sécurité évidemment, cet article n’est pas sponsorisé par le 18), grillez-y des chamallows, tentez le barbeuc’ !
Dormez aussi à la belle étoile ou en hamac pour admirer le ciel étoilé et leur montrer la beauté des constellations (emportez une carte avec vous).
Jouez dans la nature en apportant une slack line, des jumelles, des craies ou tout autre jeu qui leur permettra de mieux comprendre et d’interagir avec l’environnement qui les entoure.
On vous le promet, vos pitchounes ne sont pas prêts d’oublier ces vacances.
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On vous encourage aussi à rejoindre notre groupe Facebook « Barouder en famille – la tribu des Petits Baroudeurs » pour échanger vos idées et expériences avec les autres parents aventuriers !
Racontez-nous sur les réseaux votre meilleur camping familial, avec le #barouderenfamille !
Marie Henry
Baroudeuse d’Alsace & amoureuse de la montagne, elle passe son temps à crapahuter dehors. Pourquoi dormir dans sa tanière quand on peut bivouaquer et profiter d’un combo sunset + sunrise ?
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Super article … mais quelle est donc ce modèle de sac de couchage pour bébé ?? Merci pour la réponse.
Denise
Merci pour ce message pleins de bon conseils.
J’aurais une question concernant les campings : à chaque fois l’emplacement n’accepte qu’une seule tente
Donc en famille nombreuse il n’y a aucun moyen de voyager léger avec deux tentes de bivouac sans avoir à payer deux emplacements ?