5 jours dans le parc de la Vanoise avec un âne

Cédrik et Marie sont tous les deux assez sportifs. Entre 2009 et 2015, ils avaient déjà fait quelques randos bivouac avant l’arrivée de leur premier enfant dans le Vercors, les Pyrénées, le Verdon… La naissance de leur petit Jules leur a donné encore plus de raisons et de motivation pour s’y remettre !
Après un échec cuisant en première micro aventure lorsque Jules avait 16 mois dû à un soucis matériel, ils ont tenté, aux 2 ans de Jules, la rando bivouac avec un âne dans le parc de la Vanoise pendant 5 jours et 4 nuits.

En bref pour ces 5 jours dans le parc de la Vanoise avec un âne

Les infos pratiques

• Itinéraire : tour de la Grande Casse dans le Parc National de la Vanoise
• Durée : 5 jours de marche et 4 nuits en bivouac (sauf une nuit en gîte qui était obligatoire)
• Equipe : Papa Cédrik (31 ans), Maman Marie (30 ans), Jules (2 ans et 3 mois), Embryon Camille (2,5 mois dans le ventre de maman)
• Type de micro aventure : rando bivouac avec un âne, Zébulon

L’organisation

• L’un des parents porte l’enfant pendant que l’autre porte un sac à dos et gère l’âne
• Une fois arrivés à un point de bivouac, papa monte la tente et prépare le pique-nique. Pendant ce temps là, maman gère Jules (douche/lavage, petits jeux, histoire, …) et installe l’intérieur de la tente.

Ce qu’on a adoré de ces 5 jours dans le parc de la Vanoise avec un âne

• Partager ces moments avec Jules
• Les marmottes
• L’âne Zébulon plutôt chouette !
• Le temps en général : même si on n’y peut rien, on a eu de la chance
• Les pique-niques préparés par Papa
• Ne croiser personne ou presque pendant la journée

Ce qu’on a moins aimé de ces 5 jours dans le parc de la Vanoise avec un âne

• Passé 2 ans, l’enfant est trop lourd à porter (le notre en tous cas !)
• Le parcours qui est assez dur physiquement
• Le papa qui râle trop
• La nuit en refuge avec un petit (même si être au sec était top !)

Le récit de nos 5 jours en Vanoise avec un âne

La veille du départ, le prestataire pour la location de l’âne nous trace le parcours sur les cartes IGN et nous indique aussi des points de repère pour surveiller nos temps de passage. On se rend alors vite compte que ce que nous avions indiqué en terme de durée et dénivelé a été vu à la hausse par le prestataire…

Jour 1 : De Chambéranger au Refuge du bois

Le prestataire de location de l’âne nous dépose à Chambéranger. Nous nous mettons alors en route immédiatement et en autonomie, d’abord sur une route puis sur des chemins. Zébulon est gourmand, il faut souvent tirer sa longe pour le faire avancer. Celui de nous deux qui porte le sac à dos est assez chargé. En effet, même s’il est dit que les ânes sont faits pour porter des charges lourdes, on a un peu de peine pour lui.

Malgré une bonne allure, nous voyons vite que nous n’arriverons pas au point théorique de bivouac car le départ a été assez tardif. La journée est longue mais sans dénivelé. Nous nous arrêtons finalement dans une plaine près d’une rivière qui s’avère être le Doron de Champagny, à 1469m d’altitude. Nous n’oublions pas de mettre le piquet de Zébulon, ni de le faire boire et le brosser.

Pour cette première nuit, il fait froid. Jules semble bien dormir, mais maman beaucoup moins, par peur que Jules prenne froid. Tout va bien pour lui, mais au réveil, un peu moins. C’est la première fois en 2 ans qu’on entend un « je veux pas me lever ». Il y a donc une justice !

Jour 2 : Du refuge du bois au col du Palet

Petit déjeuner dans la tente car il fait sérieusement froid le matin. Les souhaits de parcours donnés au prestataire ne sont pas réellement pris en compte : départ à 1469m pour une arrivée prévue à 2652 m… La journée se fait vraiment longue. Papa s’agace et Jules est assez lourd à porter. Mais maman relativise : s’il est lourd, il va marcher un peu. Ce soir là, il aura marché plus d’un heure, en montée. Pour arriver au refuge, il faut redescendre presque 100 m de dénivelé, ce qui est démoralisant pour le lendemain matin.

Arrivés après 19h, il faut encore monter la tente et préparer le repas. Zébulon a une belle aire pour manger, ce n’est donc pas la peine de le restreindre avec sa longe. Après tout ça, on se couche vers 22-23h, bien fatigués !

Jour 3 : Du col du Palet au refuge de la Leisse

Au réveil, on ouvre la tente et on voit des marmottes et du soleil. Ça met tout de suite de bonne humeur. C’est encore une belle journée, on a vraiment de la chance avec le temps.

Le parcours passe notamment par Val Claret où on refait quelques achats alimentaires. La journée est encore très longue, très dure, mais vraiment magnifique ! Jules nous dit qu’il voit « patou patou des marmottes » et c’est vrai que l’on en croise beaucoup (de moyennement loin) durant la journée. C’est une journée entre 700 et 800 m de D+.

Lors du passage à 2758 m au col de la Leisse, nous marchons sur la neige. L’arrivée est encore tardive mais on commence à s’habituer à notre rituel d’installation.

Jour 4 : Du refuge de la Leisse au refuge du col de la Vanoise

Nous démarrons la journée avec un beau soleil, des troupeaux et des rivières encore gelées en surface avec l’eau qui coule en dessous. Malgré tout, vers 11h30 apparait la première pluie du séjour. Entre la montée et les sentiers étroits, même Zébulon glisse. Heureusement que la journée est courte. Au col de la Vanoise, il est interdit de camper, même à côté du chalet. Nous nous installons donc dans le refuge, un peu de repos est bienvenu. La vie est finalement bien faite, ça nous permet de nous mettre au sec. En revanche, la nuit est beaucoup moins sympathique: en chambre de 12 (ça, ce n’est pas gênant), ce sont des lits individuels superposés. On n’arrive pas à aménager quelque chose pour Jules. Il dort finalement avec l’un de nous deux, c’est maman qui a perdu bien sûr.

Jour 5 : Du refuge du col de la Vanoise à Pralognan

C’est le retour du beau temps mais aussi le retour vers Pralognan. Il y a beaucoup de marmottes aux abords du chalet, Jules est aux anges ! La journée s’annonce courte alors on ne se presse pas. Le démarrage passe par le Lac des vaches, sous la brume. C’est vraiment splendide, un vrai décor de film ! Puis on poursuit avec des passages d’hélicoptères qui évacuent du matériel de travaux ayant eu lieu plus haut. Changement d’ambiance mais gros plaisir pour Jules. Petit à petit, on renoue avec la civilisation, on croise de plus en plus de monde. Tout le monde est curieux de notre aventure avec l’âne et l’enfant, alors on discute un peu (et on n’avance vraiment pas vite).

Cet article relate des aventures en famille en été 2018. Il fait partie du programme Ambassadeurs où nous invitons des familles baroudeuses à partager leurs expériences avec la communauté des Petits Baroudeurs.

Retrouvez ici tous les détails de notre programme Ambassadeurs.

Retrouvez tous le matériel à avoir pour partir en micro aventure dans le parc de la Vanoise :

Porte-bébé dorsale
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Chaussures de randonnée
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Sandales d’eau
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Sac de couchage
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Gourde
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Polaire
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