La petite transhumance en Savoie des brebis - l'Hébergerie de Le Devin
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La petite transhumance en Savoie des brebis des Granges de Joigny à la bergerie de Le Devin

La famille Niaudet nous partage la transhumance en Savoie des brebis à laquelle ils ont participé depuis les Granges de Joigny à l’Hébergerie de Le Devin. Découvrez à travers ce récit, une tradition ancestrale qui consiste à emmener des animaux entre les pâturages d’hiver et les pâturages d’été.

Que feriez-vous si un samedi soir, à minuit, vous trouviez dans vos messages : « Aline et Olivier descendront leurs bestioles encore à Joigny demain, dimanche 29 nov. »

La Transhumance

Nous venons d’arriver sur la région et sans trop savoir que pouvait être « les bestioles » en question, l’appel d’Aline, une des productrices de notre AMAP, m’a interpellé.

L’AMAP, le maintien d’une agriculture paysanne

L’AMAP est une association pour le maintien d’une agriculture paysanne entre un groupe de consommateurs qui s’engagent à consommer directement auprès de producteurs locaux, des produits de maraîchage et de la ferme.

Aline et Olivier élèvent des chèvres et des brebis et fabriquent des productions fromagère fermière. Ils vendent de la viande d’élevage certifié en Agriculture Biologique. Ils ont une cinquantaine de brebis de races Manech Tête Noire et Sarde et autant de chèvres.

C’est parti !

Nous n’avions pas encore le lieu et l’heure du rendez-vous exact, mais au petit matin, les pièces du puzzle manquantes étaient connues. À 10h, un autre amapien, en famille aussi, nous appelle pour finir de nous convaincre.

Les enfants ont encore leurs tartines dans les mains, mais par chance, sont habillés. Benoit rassemble rapidement quelques grignotages, je remplis le thermos de thé, chaussures et en voiture ! Le rendez-vous est donné à 10h30 à l’Hébergerie, à 20 minutes de chez nous. Il y a trop de monde à la boulangerie pour s’arrêter, tant pis, nous ferons avec nos vivres.

La ferme de l’Hébergerie

La ferme de l’Hébergerie se trouve sur les hauteurs d’Apremont, au milieu des vignobles. Aujourd’hui, il fait un froid de loup. Nous sommes dans les brumes. Yves, un autre Amapien est déjà sur place. Il ramasse les derniers coings de la Ferme. Nos camarades arrivent avec leurs deux adolescents. Nous avons les plus jeunes enfants.

Direction le Col du Granier

Rapidement, nous formons un groupe d’une vingtaine de personnes de différentes AMAP du secteur. Les équipes s’organisent pour monter au Col du Granier avec le moins de voitures possibles. Le pick-up peut prendre une famille qui n’a pas peur du froid, un groupe d’amis embarque dans la bétaillère. Notre voiture est pleine, tout comme celle d’Yves. Après quelques explications d’Aline sur la marche qui nous attend, il est 11h30 quand nous prenons la route. 

Aline a un peu peur que les enfants ne puissent pas suivre. Elle nous propose deux options : rester au col et attendre que le groupe rassemble le troupeau de brebis aux Granges de Joigny (compter 40 minutes à 1h) puis descendre avec eux ou suivre la marche pour récupérer les bêtes et descendre avec tout le monde à pied. Il me semble alors impensable de tenir les enfants en voiture une heure, leur ayant promis de descendre avec les brebis, comme dans Heidi (avec des chèvres), nous optons pour la 2e solution. 

transhumance en Savoie
Au-dessus des nuages

Ciel bleu au-dessus des nuages

Arrivés au col, nous sommes surpris de voir autant de voitures. Toute la vallée doit être en promenade en forêt, malgré ce temps... Mais quelques minutes plus tard, au fur et à mesure de notre ascension sur le chemin principal, les moutons se dissipent.

On passe la barre nuageuse et au-dessus, c’est le grand ciel bleu ! Immédiatement, le soleil réchauffe l’air. Impensable pour nous d’imaginer avec cette chape de plomb de la vallée et ce froid, que tout en haut, au col, il puisse faire si beau. Les enfants sont très excités par ce voyage si bien qu’ils cavalent à toute jambe dans la forêt.

Regroupement du troupeau

Arrivés aux prés, Aline nous demande de l’attendre pour encadrer les bêtes de part et d’autre, à l’avant et à l’arrière et de ne pas courir pour ne pas les effrayer. Les brebis sont pleines. Pendant ce temps, elle les appâte de grains. L’étau se resserre. Le troupeau est là et fonce déjà comme un bélier. Tout va alors très vite.

Anouck et Niels pris dans la vague, et missionnés, filent à l’avant. Swann qui s’était découvert, ne parvient plus à suivre la cavalcade. Il est gelé et peste de devoir être porté. Avec Benoit, nous devons nous arrêter pour le rhabiller. Je pense un instant aux plus grands qui ont suivi le troupeau déjanté, en espérant qu’ils parviendront à suivre la course-poursuite. 

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En marche !

À la recherche du troupeau et des Bergers

Dans les brumes, nous arrivons difficilement à trouver le chemin qu’il faut suivre. Heureusement comme une « brebis égarée », une amapienne qui avait fait l’ascension en sens inverse, est aussi loin, derrière. Nous reprenons au pas de course la route ensemble et retrouvons un peu plus loin, deux autres personnes du groupe avant d’entrer sur un chemin forestier.

En avant !

Là, le troupeau et les bergers nous attendent. Nous pouvons revenir à nos moutons avec les personnes avec qui nous étions en conversation et laissé Swann courir derrière les brebis pour leur voler une caresse. Le groupe a réussi à faire ralentir la folle échappée.

Les équipiers font front avec leurs bâtons et Aline à l’avant. Nous réussissons à encadrer le troupeau dans les méandres de la forêt. Le rythme reste soutenu mais bien plus maîtrisé qu’au départ. Les cheveux de Swann frisent comme la laine du mouton et nous rappellent l’humidité ambiante. 

Anouck et Niels sont fiers de tenir le troupeau. Par chance, aucune brebis ne semble vouloir s’éloigner, car on connaît tous l’expression se suivre comme un mouton de Panurge… Jusqu’à ce que nous croisions un autre troupeau parqué, à quelques mètres de l’arrivée.

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Les enfants sont fiers de tenir le troupeau

Le troupeau qui s’égare

Étonnamment, une brebis galeuse s’échappe pour les rejoindre et c’est tout le troupeau qui s’égare… Par manque de chance, la barrière s’est affaissée à un coin et chacune à leur tour, joue à saute-mouton pour franchir la clôture pourtant électrifiée. Aline cherche un mouton à cinq pattes parmi nous qui pourrait l’aider, mais au fond, elle sait que nous sommes perdus. Elle anticipe déjà la suite.

Elle va devoir séparer le troupeau pour pouvoir récupérer les siens à coup de grains. Avec un petit escadron de choc, elle part chercher des filets chez elle. De notre côté, avec les enfants, nous restons autour du près, auprès des bêtes. Deux-trois adultes rentrent dans l’arène et essayent de dompter les deux groupes pour séparer les colorés de l’Hébergerie des autres. On se croirait aux Jeux d’interville ! Les enfants sont morts de rire.

transhumance en Savoie
Transhumance en Savoie

Et de une !

Les deux troupeaux parviennent à se détacher, mais très vite, ils se mélangent de nouveau pour nous rendre chèvre. On parvient néanmoins à récupérer une des bêtes et à l’accrocher avec la laisse de Sultan, le chien de nos amis Amapiens. Les mains gelées, nous la dorlotons avec Swann pour la rassurer. Elle est douce comme un agneau.

Pendant ce temps, un troisième groupe en profite pour s’éclipser et récupérer les voitures au col. Benoit suit le mouvement avec Swann qui est frigorifié. Il paraît qu’il s’est endormi sitôt posé dans son siège auto. Il a dû s’épuiser en raison du froid et de l’excitation. 

Arrivés à bon port !

Au pré, les enfants jouent et grignotent un peu de saucisson et de fromage. Aline est de retour. Elle nous lance les filets que nous devons dérouler et étendre pour séparer le parc en deux. Un Amapien joue les agents de repli pour forcer les brebis à casser le troupeau, aidé du chien de berger. La technique fonctionne, jusqu’à ce que le bélier se prenne les cornes dans les fils liés au générateur. Aline comprend immédiatement ce qui se passe et file débrancher le courant. Une Amapienne délie aussitôt le filet de l’enclos principal pour éviter que le courant ne passe. Plus de peur que de mal !

Une fois le bélier délié, le troupeau se rassemble, nous créons une brèche de sortie dans le parc et reprenons la route. 200 mètres plus loin, nous sommes arrivés ! C’est le terminus. Les brebis sont dans leur enclos avec une clandestine qu’Aline ira remettre plus tard. Et dire que nous étions si près du but ! 

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Direction la ferme de l’Hébergerie

Une descente de 10 km en plein air

La descente nous aura fait déambuler 10 kilomètres et profiter de 5 heures de plein air. Aline est ravie que la mission se soit si bien passée. Chaque transhumance est un moment important dans la vie d’un éleveur.

Visite de la bergerie

Gentiment, Olivier nous fait visiter les chèvres de la bergerie. Les enfants sont aux anges. Aline distribue de la tomme et nous invite à prendre le thé, mais les enfants sont glacés par le froid et sans doute affamés. Nous quittons la ferme avec regrets et biscuits... Il est déjà 15h30 et nos yeux sont plein de beaux souvenirs. Les enfants n’ont de cesse que d’y retourner ce que nous ferons fin janvier pour assister aux naissances des petits… 

La semaine suivante, nous sommes remontés au Col du Granier. Près de 50 centimètres de neige sont tombés… Il ne nous reste plus qu’à glisser !

HEY, SI ON ÉQUIPAIT VOS PETITS BAROUDEURS ?

Chez les Petits Baroudeurs, nous dénichons avec soin et amour les produits utiles à vos aventures en famille. Nous les testons avec nos Oursons, les cousins, les amis de nos loupiots – quand nos enfants sont trop grands pour tester eux même. Et nous ne sélectionnons que les meilleurs produits pour vous les proposer.

Voici donc la sélection de notre boutique pour une transhumance :

Sac-à-dos de randonnée
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La famille Niaudet

La famille Niaudet

Moi, c’est Vanessa, lui, c’est Benoit. Mordus de nature, on est tombé amoureux l’un de l’autre grâce à nos passions communes pour la marche, la montagne et la découverte d’autres cultures et de nouveaux horizons. Après avoir bien profité des sentiers à deux, nous sommes rentrés du Cameroun à 3…
D’abord, Anouck, née en 2013, a été de toutes nos excursions, en écharpe, à pied puis à vélo. Elle aime être libre, rêve de traverser un pays à pied, moins arrêter de sucer ses deux doigts.
Deux ans après, Niels est arrivé ! Après la marche, le vélo, l’accrobranche, le ski lui réussit! Le ski aussi, le ski aussi… Il aime passer des heures dans la nature et jardiner, moins le centre aéré.
Deux ans plus tard, c’est Swann qui rejoint la tribu. Le sourire aux lèvres, il a déjà vadrouillé sur les Chemins de Compostelle, puis du Pays Basque à la Galice, pris l’air des Alpes Italiennes et Helvètes avant d’atterrir à Chambéry. Il aime les myrtilles sauvages, moins le soleil – Shame la peau de roux !
Le dernier de la cordée nous a rejoint cet hiver. Grace à notre amour des Alpes et des grands espaces, Sören sera le seul à pouvoir revendiquer son origine savoyarde. Il aime les promenades en portage et cumule déjà bon nombre de kilomètres à son podomètre !

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