Le blog de l'aventure en famille
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Micro-aventures en famille
On ne vous présente plus nos Ambassadeurs de longue date, la famille Niaudet, passionnée de marche et de montagne ! Ils aiment partir à la découverte d’autres cultures et s’échapper vers de nouveaux horizons. Découvrez à travers ce récit, leur parcours de 530km à travers la Véloscénie en famille, qui relie Paris au Mont-Saint-Michel.
Benoit avait tout préparé la veille au soir pour que nous puissions partir après le petit-déjeuner. C’était sans compter la crevaison de mon pneu avant… faux-départ ! Le temps d’une rustine, de nouvelles embrassades, une photo de départ et nous étions partis. Direction la gare de Maisons-Laffitte. C’est toujours le départ du combattant pour gagner le bon quai et monter tous ensemble avec les vélos, la Thule et les enfants dans le même wagon !
Heureusement le train nous débarque à Saint-Lazare… De là, nous gagnons Notre-Dame par les beaux quartiers : l’Opéra, les Tuileries et sa roue d’été, Le Louvre et l’Ile de la Cité. On savoure notre capitale retrouvée, même si on n’a pas vu autant de monde depuis longtemps, ses nouvelles pistes cyclables et l’ambiance estivale. Notre-Dame n’est pas des plus jolies en ce moment, mais on voulait toutefois partir du « point zéro » symbolique. Les enfants sont aux anges.
Ici, difficile de trouver la trace de la Véloscénie, alors on suit comme on peut l’itinéraire en passant le Panthéon, où reposent deux aïeuls, puis le Jardin du Luxembourg pour rejoindre le quartier Montparnasse. Niels et Anouck filent droit derrière leur père, je boucle la marche avec Swann !
Pour moi, l’aventure commence vraiment ici : Place de la Catalogne, quand nous voyons le premier panneau directionnel : Mont-Saint-Michel ! Pour se remettre de nos émotions, nous nous arrêtons au square du Cardinal Wyszynski tout équipé pour le bonheur des enfants !
Une belle mise en jambe pour commencer et s’échapper de la capitale par la voie verte qui rejoint les Vallons de la Bièvre de la Porte de Vanves à Massy. Sur les traces de notre passé, nous nous sommes arrêtés aux Murs Blancs, à Chatenay-Malabry, où a grandi la maman de Benoit, avant de poser devant le Domaine de Sceaux, un parc que nous apprécions particulièrement au printemps, les cerisiers en fleurs.
Nous poursuivons notre trace vers Versailles en tournant à la gare du Petit-Jouy les Loges et une belle montée nous attend, récompensée d’une belle descente pour rejoindre le camping Huttopia, non loin de là. Ce soir, nous dormons dans la forêt, en tente canadienne. Comme il fait beau, nous proposons aux enfants une baignade dans la piscine chauffée avant de diner en terrasse, sur place ! Les vacances commencent !
Ce matin, c’est l’averse ! On est bien content de ne pas avoir à replier la tente… Tout est prêt, mais on attend l’accalmie pour ne pas partir trempés. Ce n’est pas aujourd’hui que nous retournerons au Château de Versailles ! Nous préférons prendre la route en raison de la météo incertaine. Nous revenons sur nos pas, et remontons la pente ! Devant, j’entends un fracas terrible et me retourne effrayée ! Un camion vient de taper sa benne sous le pont et de la perdre.
Heureusement, tout le monde est passé et Benoit, en bon citoyen, commence à faire la circulation… mais plusieurs vallées nous attendent : un prunier généreux pour faire une cueillette miraculeuse avant de nous engager dans la Vallée Mérantaise puis la Haute Vallée de Chevreuse où nous alternerons pistes cyclables, chemins et routes partagées en montées, descentes.
En chemin, nous ferons une halte à la Ferme de Coubertin prendre du chèvre frais, du gâteau au fromage frais et voir les animaux, puis au parc de jeux de Saint-Rémy ; l’occasion de faire un petit ravitaillement pour ce soir.
Nous dormons au gîte de l’Auberge des 3 Hameaux, face à l’une des entrées du Parc de Breteuil. En fin de journée, avant le retour de l’orage, nous partirons au pays des contes de fées découvrir les scénettes animées dans le parc, le labyrinthe et le jardin avant de rentrer, sous la pluie !
La journée commence par un petit-déjeuner 5 étoiles à l’Auberge des 3 Hameaux, de quoi charger nos batteries pour affronter une première pente, faire flancher Niels et motiver Anouck ! Malheureusement, nous n’avons pas passé Cernay que la pluie tombe en trombe. Nous sommes obligés de nous mettre sous un abri bus le temps que le ciel se calme. Nous sortons les livres, jouons aux devinettes en guettant notre application fétiche « RainToday ». Les escargots sont à la fête !
Par chance, nous n’avons pas tellement de kilomètres à faire. Pour simplifier la reprise, Anouck file en tête, suivie par Benoit et nous fermons la marche avec Niels en FollowMe derrière Swann et moi, sur un axe partagé. Compte tenu du temps, nous ne jouerons pas les prolongations en passant par les Vaux de Cernay, ni par l’Espace Rambouillet que nous souhaitions faire l’après-midi.
Notre objectif unique est de gagner notre logement du soir pour faire sécher nos affaires. Les enfants sont trempés de la tête aux pieds ! Nous détonnons un peu à l’hôtel Mercure, mais on aime les contrastes ! La douche chaude aura rarement été si savoureuse.
Les pieds au sec, nous sortons déjeuner à la crêperie du Roy. Il est 15h ! Demain, nous retrouvons la famille pour quatre jours prévus de longue date – en attendant le soleil, avant de reprendre la route !
Petit sondage des troupes pour s’assurer que tout le monde repart bien sur le chemin, à vélo… Plus que jamais les enfants sont motivés pour voir la mer… alors, malgré l’arrêt de la circulation sur la région parisienne en raison du passage du Tour de France, nous regagnons tant bien que mal Rambouillet pour retrouver nos montures !
Une belle journée s’annonce ! Anouck pédale comme une cheffe, Niels, in situ, décide de faire grève ! Qu’importe, avec le Follow-Me, les kilomètres défilent sous le soleil et nous quittons par les chemins ruraux, les Yvelines, pour l’Eure-et-Loir, le long de la Drouette pour rejoindre Maintenon et son château, lieu des amours secrets de Louis XIV avec Françoise d’Aubigné.
Nous avons la possibilité de rentrer les vélos dans la cour, le temps de la visite du château et des jardins. Les enfants sont invités à participer à un parcours d’énigmes et reçoivent en prime, un cahier d’activités liées au lieu. Après deux bonnes heures, nous récupérons nos vélos pour rejoindre notre chambre d’accueil, chez Gisèle et Gérard, un havre de paix.
Rien de plus délicieux qu’un petit déjeuner au jardin, près de la fontaine… Nos hôtes étaient adorables et nous espérons avoir leur même santé à la retraite ! Une courte étape ombragée, le long de l’Eure nous attend aujourd’hui pour rejoindre Chartres, en passant sous le majestueux aqueduc de Maintenon.
Ce midi, nous déjeunons au Café Bleu, devant la cathédrale, de belles assiettes copieuses et délicieuses. Pour digérer, nous visitons la cathédrale : son sol labyrinthique, ses vitraux en rosace et le chœur sculptée de 6m de haut et 100m de long racontant l’histoire de Jésus et Marie.
Ce soir, nous dormons au camping municipal, alors avant de poursuivre les visites, nous partons nous installer et nous délester des poids superflus. Les enfants participent au campement, à l’exception de Swann qui fait sa sieste. Le site est simple, nature, mais bien pensé. C’est l’occasion de lancer une machine à la main, avant de repartir !
Première sortie découverte à vélo, l’incroyable maison Picassiette, digne à mon sens du Facteur Cheval en raison de la folie de son auteur, puis Accrocamp au parc André Gagnon !
Depuis le temps que les enfants rêvaient de remonter aux arbres… Seul Swann reste avec moi, au sol, jouer avec un bâton de bois, les yeux rivés en l’air ! Benoit se régale tout autant, un peu à l’étroit sur les parcours enfants, il se lance rapidement avant la fermeture, sur le plus grand parcours avec sa longue tyrolienne, acclamé des trois !
Pour finir en beauté cette journée de rêve, nous passons un peu de temps à l’aire de jeux, avant de sonner l’heure du dîner ! Ce soir, ce sera italien sur la place du Cygne… J’aurai bien joué les prolongations jusqu’aux illuminations, mais les trois peinent à finir leurs assiettes. Il vaut mieux rentrer…
Ce matin, le soleil est toujours là ! Oh joie, nous pouvons replier facilement la tente et commencer le chargement. Pendant ce temps, les enfants remplissent les bouteilles d’eau ! Pendant que nous prenons le petit déjeuner, la température grimpe…
On se serait bien arrêté aux étangs de Fontenay-sur-Eure, mais nous sentons au fur et à mesure des jours qu’il vaut mieux avancer tant que nous pouvons le matin, pour libérer notre après-midi. Dans la Beauce, il fait chaud et nous manquons d’ombres. En chemin, une déviation est proposée. Nous sommes plusieurs familles à se demander si nous devons la suivre ou rester sur notre itinéraire. Finalement, nous préférons garder notre cap.
Arrivés au Logis de France, les Aubépines, nous profitons d’un petit temps pour nous doucher et nous reposer. Mes parents nous font la surprise de débarquer pour le goûter. Les enfants sont enchantés et d’autant plus contents de repartir aux bras de leurs grands-parents pour de nouvelles visites : la maison de tante Léonie et le Pré Catelan, sur les traces de Marcel Proust et de ses œuvres ! Le décor est planté.
De retour au Logis, nous jouons dans le jardin et regardons les enfants increvables, courir encore et encore, quand mauvaise surprise, mon pneu est de nouveau à plat… Ce soir, nous fêtons en famille les 200km. Le chef est au petit soin et nous régale de son saumon mariné, son bar et de nougat glacé, c’est autre chose que le pique-nique !
Ce matin, c’est petit-déjeuner en famille ! On profite de la présence de mes parents jusqu’aux derniers instants. Ils nous promettent de revenir, par surprise, nous voir un de ces jours, sur notre parcours, pour la plus grande joie des enfants qui les guetteront à chaque arrêt. Eux repartent, nous, nous quittons la gare et par là-même, la Beauce pour le Perche, ses forêts, ses paysages vallonnés et verdoyants.
En traversant Frazé, nous nous arrêtons pour voir le château et son église avant de repartir. Nous déjeunerons plus tard au camping de l’étang de Thiron-Gardais, à l’ombre à ramasser des plumes, des bois pour fabriquer la cabane de nos rêves. Après s’être bien défoulé, nous repartons pour faire un temps calme et nous rafraichir dans notre Logis, poser les affaires avant de visiter l’Abbaye et le Collège.
Dans les jardins de l’Abbaye, ouverts aux publics, des QR codes permettent de suivre à travers les discussions entre Renard et Ysengrin, l’histoire du lieu raconté aux enfants. Les jardins thématiques sont somptueux. Pour le goûter, nous partagerons quelques glaces avant d’entrer dans un des 12 collèges royaux de France, récemment restauré par 50 artisans grâce au soutien financier de Stéphane Bern.
Dans le hall de classes, une exposition rappelle la vie de ces enfants Victor, Durnot, leurs rythmes, leurs trousseaux, les menus… et une vidéo retrace les étapes de la longue restauration du monument. C’est passionnant ! Pour la 2e partie de la visite, Anouck et Niels participent à une nouvelle série de questions sur le jardin. Si nous finissons à temps, nous pourrons recevoir en cadeau, une jolie plante des serres qui nous suivra, sur le chemin, dans le panier de Niels.
En fin de journée, nous profiterons un peu du jardin en attendant de passer à table pour déguster une entrée aux petit-pois et du turbo aux courgettes. Les enfants commencent à prendre goût aux diners gourmets !
Ce matin, on est réveillé par les hurlements de Niels qui a attrapé un torticolis. Il ne peut plus bouger… On le cale dans notre lit en attendant de rassembler nos affaires et de trouver quelques solutions de départ. Même le déplacement, en pyjama, de la chambre au petit-déjeuner est un supplice.
La journée va être difficile et longue ! Nous n’avons pas le choix que de lui faire une petite place dans la carriole et de prendre son vélo en Follow-me. Par chance notre hôte nous offre le tour de cou de ses filles pour qu’il puisse être maintenu malgré les secousses, un accessoire clé pour les prochains jours.
Exceptionnellement, pour démarrer, il écoutera les aventures de Mowgli pour oublier un peu la douleur et Benoit passera tous les trottoirs au pas jusqu’au château médiéval des comtes du Perche, à Nogent-le-Rotrou, où nous déjeunerons après quelques pentes ardues, en surplomb de l’Huisne. À défaut de visiter le château, nous en faisons le tour, ne serait-ce que pour voir paitre les moutons dans les douves et découvrir les curieuses latrines.
Nous devons encore rejoindre Condeau et monter à l’Angelière dans l’un des villages les plus pittoresques du Perche, Villeray. Swann est complètement endormi quand nous arrivons dans la jolie demeure familiale de Clémentine, Olivier et leur chienne Marie qui aura un vrai effet curatif sur Niels ! L’endroit est un véritable havre de paix avec un sublime jardin, un préau d’école avec de nombreux jeux d’enfants. On se sentira rapidement « comme à la maison » !
Après nous être établis, nous avons fait le tour du village pour découvrir les jolis détails religieux, architecturaux et floraux et voir l’aube du moulin du village. Ce soir nous dinerons avec nos hôtes pour refaire le monde jusqu’à la tombée de la nuit… en espérant que le torticolis disparaisse !
Ce matin, nos habits sentent bons la lessive et le torticolis va mieux ! Nous peinons malgré tout à quitter nos hôtes après le petit-déjeuner tant on se sent bien ici, mais savons que d’autres rencontres et aventures nous attendent !
Cette fois, la journée commencera par une pente descendante et beaucoup de plat… De Condé-sur-Huisne jusqu’Alençon, 67km de voie verte s’ouvre à nous, avec ses gares, ses bureaux de poste, ses salles d’attente et ses salles de chef de gare !
Ici aussi, c’est la fenaison. Les enfants n’ont qu’une envie : monter sur les boules en regardant le tracteur travailler. Nous trouvons un joli champ, un peu après la Maison de cidre Ferré pour pique-niquer et arrivons en début d’après-midi à Mortagne-en-Perche, la capitale du boudin. Il parait qu’ici, les habitants mangent du boudin une fois par semaine !
Là encore, la cité de caractère est perchée ! Un circuit du patrimoine est proposé à l’Office du Tourisme. Il nous permettra de faire une pause gourmande chez le glacier renommé R10 et de découvrir, au passage, l’exposition de Fanny Ferré dans différents lieux de la ville : le jardin municipal, la crypte, la maison des Comtes de Perche et le cloître.
Pour finir, nous poussons la Porte-Rouge. La maison d’hôte est tenue par deux charmants retraités anglais, heureux de voir nos enfants s’emparer de leur jardin pour devenir maître d’hôtel et jouer les cuisiniers ! Naturellement et comme je le souhaitais, le repas sera végétarien et délicieux !
Bye-Bye Jill et Colin, au revoir le Perche ! Nous entrons dans le Parc naturel régional Normandie-Maine en suivant la voie verte, par la forêt de la Bourse. Notre objectif ce matin est d’arriver à Alençon. Niels n’a qu’une hâte, quitter ce chemin. Il faut dire, 40km sur une même voie, c’est long ! Affamés, nous faisons une course rapide en arrivant à Alençon pour déjeuner dans un parc.
Le Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle m’inspire. Je suis curieuse de découvrir ce patrimoine culturel immatériel et surprise de voir le temps que requiert les dentelières pour faire 1cm2 (7h !). J’avais un peu peur de ne pas réussir à capter l’attention de tout le monde, mais par chance, ce musée fait partie des partenaires de Mom’Art et propose des kits Muséojeux, de quoi nous occuper pendant une grosse averse.
Il nous reste une bonne dizaine de bornes pour rejoindre le Gîte de France de Simone à Gandelain. La batterie de Benoit est à plat. Il pleut. Nous mangerons tranquillement nos pâtes, abrités dans le garage, heureux d’être bien arrivé et de dormir au chaud !
On pensait la pluie derrière nous, mais visiblement, nous n’avons pas pédalé assez vite ! En préparant le voyage, je comptais prendre un peu de temps pour découvrir les Alpes d’ici et le Mont des Avaloirs, mais la pluie a eu raison de nous : nous traçons.
Swann philosophe ne cesse de me dire que son short va sécher, mais Niels et Anouck vivent le parcours du combattant digne d’un Mudday. La voie-verte est en faux-plats. Difficile de motiver les troupes. Nous profitons du rayon de soleil de midi pour acheter le pique-nique à Pré-en-Pail mais la pluie est de retour.
Nous tirons les derniers kilomètres jusque Madré pour rejoindre notre logis : La Ferme du Chemin. Les propriétaires nous installeront au sec dans le restaurant, une ancienne écurie ! Malgré l’heure avancée, nous nous autorisons une bonne sieste.
Au réveil, le propriétaire nous invite à faire un tour en attelage avec Uriel, un superbe cob normand. Les enfants sont ravis de monter dans le carrosse, même si on prendra encore une petite douche en chemin ! À la 6e averse, on ne sent plus la pluie ! Au retour, nous allons saluer Luciole, la jeune pouliche de la ferme. Il en faut peu pour être heureux !
Une nouvelle journée d’activités nous attend ! Heureusement le propriétaire nous assure que le beau temps revient… Le timing du jour est un peu serré du coup, nous avons mis le réveil. Nous n’avons pas de peine à réveiller les enfants qui sont impatients de faire du vélo-rail ! Le rendez-vous est à 10h à Bagnoles-de-l’Orne ! On pédale comme des fous !
Une station thermale ici, cela ressemble à un décor de cinéma tant elle dénote avec tout ce que nous avons vu jusqu’alors. Nous sommes les premiers et les seuls sur ce créneau. Ni une ni deux, Benoit et moi enfourchons les vélos et emmenons tout notre petit monde à travers la forêt des Andaines, mais très vite Niels et Anouck nous arrachent le guidon et nous profitons pour une fois d’être tiré sur les 2,5km restants.
Niels en redemande mais nous avons rendez-vous à la Tour de Bonvouloir du XVe siècle, pour une promenade à cheval, alors on poursuit notre route, en quittant le joli lac et le casino. La Tour aurait été un phare dans la forêt. Le site est si bien préservé qu’on regrette de ne pas avoir pris le pique-nique, la crêperie étant fermée.
À la fin de notre tour, une surprise nous attend ! Mes parents sont de retour ! Pour fêter leur venue, on se retrouve tous ensemble à la Maison d’Andaines ! Cet après-midi, pendant que nous roulons, ils vont visiter la belle Bagnoles-de-l’Orne. On se retrouvera plus tard à Domfront pour visiter ensemble le château, ses maisons médiévales, son église et réaliser un parcours sur le site du tertre de Saint-Anne !
Ce soir, nous logeons dans la ville basse, juste à côté de notre vélo-route, parés pour demain ! Nous sommes à moins de 100km du Mont-Saint-Michel !
Le soleil était là à 5h du matin… Encore un rendez-vous manqué ! Pas d’empressement, ce matin … Le petit-déjeuner est généreux, mes parents sont encore avec nous pour quelques heures, nous profitons. Vers 10h, chacun ramène son sac, on charge la carriole, on enfile les kways et les tongs. Derniers câlins et bisous avant de quitter mes parents qui repartent pour retrouver mon parrain dans le Perche, nous filons sur la voie verte humide.
Nous sommes toujours sur le chemin de fer si bien qu’on ne traverse pas beaucoup de village, ni de commerce. À l’approche de Barenton, Benoit n’a plus que 15 minutes pour trouver de quoi pique-niquer. Le groupe de jeunes qui nous suit arrivera trop tard et devra prolonger sa route pour déjeuner !
Tant qu’il ne pleut pas, autant avancer, mais quelques kilomètres plus loin, c’est de nouveau l’averse. On s’est abrité sous les arbres, Anouck a froid… Notre application nous indique que dans 15 minutes, il ne pleut plus… Alors on repart, mais à la barrière de Bion, Anouck glisse et se blesse au genou. Il est temps de faire une pause avant la grosse montée de Mortain (312m) et ça tombe bien un espace pique-nique est aménagé près du square. Anouck se remet de ses émotions à coup de tomates cerises et nous repartons.
Nous tracterons les enfants sur toute la montée. Le centre équestre est à gauche juste à côté de la maison de Sylvie et Gilles, une jolie maison entourée d’hortensia bleus. Gilles est sur le départ avec son camion, Sylvie nous fait visiter le haras.
En fin de journée, elle nous embarque pour nous montrer les cascades et la chapelle Saint-Michel, d’où l’on peut apercevoir le Mont Saint Michel. Il est dit que s’il fait beau sur la baie, il fera mauvais le lendemain et si la vue est obstruée, c’est signe de beau temps. Là, c’est mitigé… Croisons les doigts pour demain !
Nous recevons en fin de journée des nouvelles de nos amis qui nous rejoignent avec ma filleule. Ils n’ont plus assez de batterie pour nous rejoindre et sont obligés de dormir au village précédent. Niels, Anouck et Swann s’endormiront sur les histoires de Sylvie. On est une fois encore comme à la maison !
Ce matin, nous sommes réveillés tôt par une voisine. Notre heure dépend à présent de l’avancée de nos camarades de vélo-rando. Après le petit-déjeuner, le temps nous permet d’aller voir les pouliches, les chevaux à l’entrainement, et de croiser le poissonnier ambulant ! On a beaucoup de chance car chez Sylvie, il descend même prendre le café !
En discutant, coïncidence, on s’aperçoit qu’il a rencontré la veille nos amis ! Nous ne lui prendrons pas de crevettes aujourd’hui de peur de les perdre, mais on se serait bien laissé tenté par ses produits !
Top départ, nos amis sont en route ! On remercie chaleureusement Sylvie pour son accueil, en espérant la revoir bientôt et reprenons la voie verte un peu plus bas. Aude et Ary sont là ! La motivation est de nouveau au solstice chez les enfants, trop contents de rouler avec Ary et la marraine d’Anouck. Niels s’émancipe du Follow-Me pour rouler libre !
On arrive tout juste avant la fin du marché de Saint-Hilaire réputé pour sa galette saucisse ou andouille, Vire n’étant pas si loin… En raison de l’affluence, nous n’aurons plus assez de temps pour descendre au plan d’eau du Prieuré. À 16h, nous devons être au château des Montgommery de Ducey où une énigme et un voyage dans le temps, nous attend ! Sans aucun problème, la troupe s’élance de plus belle et arrive juste à l’heure pour le jeu !
Le château est incroyable et son histoire l’est encore plus ! On passera près de 2 heures sur place, mais il reste encore le parcours en extérieur. L’heure de la douche a sonné… Nous dînerons ce soir tous ensemble un dîner gastronomique au Sélune, avant de nous coucher.
Dernier jour de pédalage, enfin presque… Sur le chemin, on passe les prés-salés et entrons progressivement dans la baie. Les enfants sont impatients. Au loin, le Mont Saint Michel joue à cache-cache avec nous. Il parait si petit, comme posé sur la mer.
En chemin, nous ferons une escale par la Pointe de la Roche Torin. C’est spectaculaire ! J’aurai bien ramassé un peu de salicorne, mais les enfants ont déjà faim et pour ce midi, nous avons promis un barbecue géant au Marquis de la Guintre, un bon repère de routards qui propose le fameux agneau grillé ! Attention aux portions, on est chez Gargantua, mieux vaut partager et se resservir, si besoin, surtout avec les minis.
Étonnamment, le sentier nous éloigne de la baie pour s’aventurer dans l’arrière-pays et revenir à Beauvoir, pour longer le canal. À partir de là, c’est un peu Eurodisney pour nous qui avons passé des jours dans le calme de la campagne et des petits villages pittoresques, mais on oublie vite le monde car Michel est enfin là, devant nous.
On s’installe à l’hôtel Gabriel, à la Caserne, pour s’alléger des vélos et de nos affaires. Quelques heures plus tard, nous repartons en baskets, en mode piéton, pour suivre la passerelle qui mène à l’abbaye. Avec nos amis, nous empruntons le chemin des remparts et profitons de la vue, la mer.
Le dernier dîner se fera à la Ferme Saint-Michel, juste à côté des Jardins d’Anouck, un des rares restaurants ouverts… Il faut dire que beaucoup d’établissements ont fermé leur porte en raison de la pénurie de touristes étrangers et du COVID. Je n’ose pas imaginer le monde en temps normal ! Le soir, les foules rentrent chez elles et l’abbaye reste, majestueuse.
Dans le voyage, le but n’est pas souvent l’ultime étape… et le retour est parfois plus périlleux que le chemin lui-même ! Avec l’expérience, on sait que nous devons garder des forces pour accomplir ces journées… alors ce matin, nous avons salué nos amis qui repartaient chez eux, dans le Cotentin, et profité de la plage.
On a fait un pique-nique tardif avant de nous lancer sur la dernière piste : la gare, car Pontorson-Mont Saint Michel n’est pas si proche de l’Abbaye, c’est à 10km ! Si près du but, je mets mon vélo sur béquille et demande à Niels de le tenir le temps d’une pause technique… pas de bol, Swann bouge trop et le vélo tombe avec Swann dessus, plus de peur que de mal, mais le système d’accroche du Hamax est cassé.
La gare n’est plus très loin. Nous avons de l’avance (comme souvent avec moi et mes tocs de départ). Pour les enfants, rentrer en train, c’est la récompense ! Quand le train arrive, nous découvrons que seuls 6 emplacements sont prévus pour les vélos, or, sur le quai, nous sommes une vingtaine à être en deux-roues et à vouloir charger. Chercher l’erreur ! Pire, le Nomad est omnibus, d’autres cyclistes vont monter en route !
Par chance, les contrôleurs sont habitués à cette situation et sont même très aidants. Le train arrive à Montparnasse à 22h. Il faut décharger le train, remonter la carriole, trouver l’unique sortie accessible en vélo. Les enfants sont exténués, mais nous leur offrons une sortie à Paris, de nuit pour regagner la gare Saint-Lazare. C’est beau Paris, la nuit !
Quai 6, le train part pour Sartrouville – arrivée 23h40, nous finirons les derniers kilomètres à vélo, mais là, point de rampe, nous devons descendre un à un les vélos et nos extensions, avec l’ascenseur, par chance fonctionnel. Heureusement, ce soir la porte est ouverte, on peut reprendre la route avec un dormeur, une assoupie et un rêveur. Dans une dernière pente, le Follow-Me tombe, il faut le resserrer à la frontale, minuit 30, on est à la maison ! Tout le monde au lit !
La Véloscénie mérite bien son nom et du temps pour s’attarder sur son grand spectacle ! Tous les jours nous avons été servis d’histoires remarquables, à voir, des châteaux, une église ou une cathédrale, un jardin…
Si nous devions n’en citer que 3, ce serait le Mont-Saint-Michel qui semble être posé là, totalement irréel dans le paysage, la cathédrale de Chartres, posée elle aussi en haut de sa colline, imposante sur une jolie place médiévale et le château de Maintenon pour son charme et son cadre exceptionnel. Sans oublier Notre-Dame de Paris !
On a préféré goûter la glace de Mortagne-au-Perche chez R21 au boudin noir, dont la ville est la capitale, mais on a raté le cake au citron, le camembert de Domfront – « Champsecret » (on y retournera par la suite, en voiture ! On recommande pour les amateurs !), la crêpe saucisse du marché de Saint-Hilaire, l’agneau pré-salé avant d’arriver au Mont Saint Michel.
On s’est souvent senti loin de tout, dans la vraie nature. Peu de voitures, de cyclistes, de marcheurs, mais de superbes forêts, des bocages, des champs traversés
À dormir en chambre d’hôtes, logis… nous rencontrons et partageons même parfois le diner avec nos hôtes ! Pour nos enfants, comme pour nous, c’est une formidable expérience d’ouverture.
Découvrir chaque jour et chaque soir un nouveau lieu et les cartes postales des organisateurs de la Véloscénie, aller au restaurant, faire différentes activités en chemin.
Les jours de pluie, que le menu enfant se résume souvent à un steak-frite et qu’ils ne puissent pas avoir des mignardises ou des hors d’œuvre de dégustation comme les parents !
Le parcours est globalement très bien balisé ! On avait néanmoins en back-up téléchargé les itinéraires du jour que nous pouvions suivre sur Visorando et Komoot, nos applications préférées ! Le dénivelé est tout de même conséquent pour une famille avec de jeunes enfants, surtout s’ils veulent pédaler ! Pour ceux qui ont l’habitude de suivre nos aventures, ce voyage était différent des précédents.
Pour la première fois, deux de nos enfants étaient en autonomie : Anouk 7 ans et Niels, 5 ans. Benoit et moi avons opté pour des vélos électriques pour pouvoir transporter le chargement, aider, tracter les enfants avec un Follow-me et une sangle en temps voulu et sur les pentes importantes.
Le but du voyage n’était pas une épreuve « sportive » comme les précédentes, mais de vivre une aventure familiale, accessible et plaisante pour tous, et de profiter de la Véloscénie. Bien des fois, nous aurions aimé rester plus qu’une demi-journée et prendre encore du temps pour visiter ou randonner…
Mieux reposé, on est plus disposé ! Nous avons pu réaliser cette aventure à vélo, en famille, grâce aux équipes de la Véloscénie et aux différents offices du tourisme des départements traversés qui ont participé à l’organisation et au financement de cette aventure. C’était pour nous l’occasion de tester un autre mode de vacances, sans doute plus adapté aux familles pour profiter du chemin et de cette expérience.
Un voyage très apprécié du fait de l’incertitude encore planante de la situation sanitaire qui a bouleversé les vacances de plus d’un, de la météo particulièrement capricieuse de cet été 2021 et de mon état, enceinte de 4 mois, du 4e. D’autres alternatives auraient sans doute pu être envisagées, mais nous avons privilégié des logements « accueil vélo », au sec, avec la plupart du temps, une demi-pension qui ont bien allégé notre chargement et notre charge mentale de fin de journée !
3 étoiles, nuit en tente canadienne 5 places, toute équipée, au cœur de la forêt domaniale du Château de Versailles (à 3km), avec piscine couverte et chauffée, aire de jeux pour les enfants et espace restauration, bien pratique pour les petits déjeuners pluvieux !
Nouveau gîte de 80m² – 6 places, avec son salon, sa cuisine pour être autonome, sa salle de bain et ses 4 chambres entièrement rénové avec goût, situé à l’étage de l’Auberge, seul commerce du village repris récemment par la ville pour revitaliser le centre-bourg et géré par Soazig Seguis et son mari, Didier, tous deux très investis dans la vie municipale.
Il est idéalement situé au cœur du village de Choisel, aux portes du château et des jardins de Breteuil. Mention spéciale pour la décoration du lieu et le petit-déjeuner de roi ! Nous avons fait honneur au délicieux pain aux céréales et aux yaourts de la ferme de Coubertin. L’auberge sert aussi le couvert midi et soir, mais pas les lundis, dommage car la carte du chef, Stéphane Porte, a l’air bistronomiquement bonne !
4 étoiles, nuit en chambre aux portes du château, dans l’ancien relais de poste du XVIIème. Il accueille aujourd’hui 83 chambres, un bar et un restaurant. Le petit-déjeuner propose de nombreuses options : pancakes, œufs, fromages, jambons, céréales, fruits et croissanteries, de quoi recharger les batteries pour la journée !
Chambre d’hôte pour 3 ou 4 personnes, située dans un quartier résidentiel bien calme, à quelques minutes à pied, du centre de Maintenon. Gisèle nous a accueillie avec une délicieuse limonade maison ! Au petit matin, nous avons pu profiter du jardin pour prendre le petit-déjeuner et d’échanger avec le couple, qui aime beaucoup voyager, de leurs futurs projets, dont la Véloscénie fait partie !
2 étoiles, nuit en tente dans un écrin de verdure, sur les bords de l’Eure. Un box est prévu pour les vélos, avec la possibilité de les réparer sur place. Le soir, un food truck propose quelques délices de la Réunion, mais nous avions plutôt une faim de loup… Au petit matin, nous aurions pu commander la veille pain et croissanterie, mais on a oublié. Heureusement, la boulangerie n’est pas loin !
Une grande chambre pour toute la famille dans ce Logis de France situé devant la gare du pays du Combray, où descendait Marcel Proust, enfant. Le jardin et le patio sont agréables pour profiter de la soirée. On y dîne sublimement, une cuisine terroir originale et de saison !
Maison de pierre des années 1850, la gendarmerie est devenue Logis de France ! Elle permet de profiter du quartier historique de Thiron-Gardais, son église abbatiale et l’ancien Collège Royal et Militaire de Stéphane Bern, au cœur du Perche … Sept chambres et un restaurant, tenus par deux frères très accueillants, l’un aux fourneaux d’une cuisine fine et créative, Rémi, l’autre en salle, Simon, et un jardin où il fait bon prendre un verre avant de passer à table. Nous avons rarement si bien tous mangé (et pourtant la barre était haute !)
L’alternative baroudeurs : http://www.nowwego.fr/annonces/chambres-d-hotes/28400-gaudaine/1410181-la-carrilliere-maison-dhotes-sur-la-veloscenie ou http://www.campingdeletang.fr
L’Angelière est un Airbnb. Clémentine nous reçoit dans la maison de sa grand-mère, une maison familiale, de charme, face au château du village, sans doute un des plus beaux du Perche… Nous avons été reçus comme des princes par Clémentine, Olivier et Mary dans leur petit paradis ! Les enfants ont adoré jouer dans le préau de l’ancienne école, qui ne manque pas de cachet et courir dans le jardin magnifique ! Nous avons passé tous ensemble une douce soirée étoilée, à nous régaler, à discuter cuisine et à refaire le monde.
La Porte Rouge, une chambre d’hôte dans un jardin anglais… Nous avons choisi de nous arrêter chez Jill et Collin pour avoir une table végétarienne et le plaisir de parler anglais avec nos hôtes ! Nous ignorions alors que leur jardin fleuri est un but de visite en soi où Jill fait salon de thé l’après-midi, sauf le jeudi !
Les Bruyères, chambre familiale dans un Gîte de France 3 épis. Pas de chance cette fois, nous sommes arrivés chez Simone avec la pluie et repartis avec… Après une belle petite côte (on commence à être habitué !), la maison située sur la butte Chaumont, offre pour récompense, une vue sur la forêt de Multonne et le Mont des Avaloirs… Mais pour nous, c’était tout gris et « c’est simple, quand on ne voit pas, c’est qu’il va pleuvoir toute la journée » ! On était prévenu. Sur place, notre hôte met à disposition un garage et une kitchenette pour être autonome sur le dîner. Le petit-déjeuner gargantuesque se partage au salon, avec les autres invités.
Chambre familiale à la Ferme du Chemin, au cœur de la Mayenne. La ferme est un relais où l’on vient à pied, à vélo ou à cheval, parfois aussi en voiture ou en bus ! Et si ce n’est pas encore la saison pour Jean-Yves et Pascale qui tiennent la ferme familiale depuis 3 générations, on est accueilli à bras ouvert dans leur ranch car ici, c’est le paradis équestre… avec la possibilité de faire un tour à cheval ou en attelage ! On dine même dans l’ancienne écurie après avoir visité la pouliche Luciole…
Situé dans la ville basse de Domfront, le long de la rivière, cet hôtel restaurant, 2 étoiles, dispose de 15 chambres, dont deux contigües – les nôtres, pour accueillir randonneurs, pèlerins, cyclistes et routiers. Il propose une cuisine traditionnelle et des grillades au feu de bois, sauf les lundis soirs, où c’est plat unique pour tous les convives. Pour la plus grande joie de Niels, c’est encore un Logis de France ☺ !
L’alternative Baroudeurs : https://www.veloscenie.com/hebergements/chambres-d-hotes/chambre-d-hotes-yourte-sous-les-poiriers
Nous avons dormi dans une grande chambre familiale dans ce joli hôtel-restaurant 2 étoiles – labellisé lui aussi Logis de France, de 20 chambres, tenu par la même famille depuis 4 générations (1907 !). Situé à deux pas du château des Montgomerry, il borde la rivière Sélune. Le dîner comme le petit-déjeuner étaient gastronomiques, avec une jolie vue sur le jardin !
Ambiance Pop pour cet hôtel 3 étoiles, réouvert en juin 2021 ! Idéalement situé pour visiter le Mont Saint-Michel, à l’entrée de la Caserne, nous avions pris une grande chambre duplex et laissé les vélos sous l’escalier. Le personnel est très aidant, il faut dire, à la veille du 1er août, avec la généralisation du Pass Sanitaire, il n’y a pas foule.
D’ailleurs nombre d’hôtels et de restaurants alentours sont fermés ! Pendant que nous déchargeons, les enfants s’auto-gardent, absorbés par l’écran de l’entrée qui tourne en boucle sur les JO ! Heureusement, l’attrait du Mont-Saint-Michel est plus important que les JO à l’autre bout de la terre… Le petit déjeuner sera généreux et en libre-service !
Quelques suggestions d’activités pour petits et grands, à découvrir en chemin
Le Domaine de Sceaux et ses jardins dessinés par Le Nôtre. 4 aires de jeux composent un parcours ludique et thématique pour les enfants : l’édification, la culture, les guerres et la paix.
L’arboretum de la Vallée au loup permet de se promener au vert, au milieu de 500 espèces d’arbres et d’arbustes à Châtenay-Malabry (détour de 3 km A/R).
Le tour du grand canal du château de Versailles, à vélo (gratuit – détour de 10km A/R) permet de profiter de belles perspectives sur le château du Roi Soleil, à l’ombre des arbres ou de faire un tour romantique en barque.
La promenade des 22 petits ponts fleuris au-dessus de la rivière des tanneurs dans le pittoresque village de Chevreuse.
La ferme de Coubertin, une exploitation agricole familiale avec son troupeau de vaches, ses chèvres, ses lapins… Vente directe des produits de la ferme : yaourts, fromages et autres produits locaux.
Le château de Breteuil qui appartient depuis 410 ans à la même famille. Nous avons aimé nous promener dans la forêt, les jardins, nous perdre dans le labyrinthe et chercher les 8 scénettes de contes dispersées dans le parc : le Petit Poucet, les Fées, le Petit Chaperon Rouge, Peau d’Âne, Barbe Bleue… Si vous avez le temps, vous pouvez aussi visiter le château et voir les biches blanches qui dorment dans ses douves !
Le Moulin et la cascade artificielle de 2m de Vaux de Cernay, non loin de l’Abbaye.
L’Espace Rambouillet. Pour profiter pleinement du parc animalier, au cœur de la forêt, nous avons pris le sentier de la forêt sauvage où une énigme vous attend en chemin. C’est aussi l’endroit idéal pour être à l’affût des chevreuils avec leurs petits. Après le pique-nique, nous avons pris place dans l’arène des rapaces diurnes et nocturnes.
Le spectacle est extraordinaire et les enfants étaient ravis de voir les pygargues voler au-dessus de leurs têtes et les chouettes faire un tête-à-tête avec eux sur le banc voisin ! On est tous tombé en pamoison devant le serpentaire et son drôle de maquillage. Pour la suite, nous avons suivi la forêt des cerfs. Là, vous aurez la certitude d’apercevoir des biches et des cerfs, brouter en famille et finir dans la canopée avec l’Odyssée Verte. Pour en profiter vraiment, nous préconisons de prévoir une bonne journée (détour de 8km A/R) !
La Bergerie Nationale. Au fond du parc du château de Rambouillet, la bergerie, riche de deux siècles d’histoire, présente le fonctionnement d’une exploitation agricole. Le temps n’était pas au rendez-vous lors de notre passage, mais depuis 2021, le jardin de Montorgueil a ouvert ses portes pour une promenade sensorielle à explorer… nus pieds !
Le Château de Maintenon. Le château de l’amour secret du Roi Louis XIV avec Françoise d’Aubigné, dite Madame de Maintenon. A l’intérieur et dans les jardins, en fonction de l’âge des enfants, deux parcours sont proposés : l’un avec des énigmes autour des instruments de musique, l’autre à travers un cahier d’activités qui prolonge la visite et permet aux enfants de s’intéresser aux différentes pièces meublées et décorées de costumes d’époque. Compter 2 bonnes heures de visite et même un peu plus si l’envie vous dit de vous assoupir à l’ombre des tilleuls du jardin, avec vue sur l’aqueduc !
L’Accrocamp de Chartres. Récemment un accrobranche s’est installé dans le Parc Gagnon, au pied de la jolie ville de Chartres. Sa particularité, c’est que deux des six parcours évoluent au-dessus de la ceinture de la ville.
La Maison Picassiette. Au bout d’une allée secrète se cache une drôle de maison… La maison de Raymond Isidore, un artiste méconnu, qui a consacré 35 ans de sa vie à couvrir sa maison, du sol au plafond, de tessons d’assiettes cassées. Un lieu inédit et surprenant duquel nous sortons, piqués un peu de cette folle envie de reprendre la mosaïque !
La cathédrale de Chartres est considérée comme la cathédrale gothique la mieux conservée de France ! Nous avons été complètement séduits par sa taille, ses vitraux, mais surtout par le chœur sculpté, qui raconte comme une BD de pierre, la vie de Jésus et de la Vierge Marie. Elle fait partie des premiers monuments inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979. Pour les plus grands, ou les plus motivés, Notre-Dame se dévoile aussi de nuit grâce aux magnifiques illuminations de Chartres en lumière. De notre côté, nous avons préféré notre lit pour repartir à la fraîche, les enfants étaient trop fatigués pour ressortir.
Sur les traces de l’enfance de Marcel Proust, nous découvrons l’authentique maison de Tante Léonie, devenue musée et le jardin du Pré Catelan, un jardin romantique ouvert à tous, autour de la « Serpentine », près du Loir.
Le Château de Frazé, un château défensif médiéval, à voir en chemin depuis la route !
Le Domaine de l’Abbaye de Thiron Gardais, sa nef romane d’inspiration médiévale et ses jardins thématiques, parmi lesquels son potager extraordinaire, mais surtout son parcours commenté pour les enfants, par les joyeux Renard et Ysengrin, sortis tout droit du Roman de Renard. Les enfants ont adoré.
Le Collège Royal et militaire, magnifiquement remis en état grâce à Stéphane Bern dont on visite les salles de classe et les jardins. Anouck a résolu toutes les énigmes du lieu et a gagné une plante en souvenir ! Il nous aura manqué un peu de temps pour profiter du salon de thé au fond du jardin, près de l’orangerie.
Le château des Comtes du Perche, appelé Saint-Jean, à Nogent-le-Rotrou. Un lieu très agréable le temps d’un pique-nique au vert et pour visiter, si vous avez le temps. De notre côté, nous avons juste fait le tour du château pour découvrir quelques histoires truculentes, notamment celle des cabinets !
Maison Ferré, une cidrerie familiale, sur le chemin, mais que nous n’avons pas pu visiter, tout comme le Musée du Poirais quelques kilomètres plus loin, à Barenton. Il faut dire, nous allons éviter de nous charger trop inutilement !
La Ville de Mortagne-au-Perche a scellé ses 4km de parcours du patrimoine grâce à 200 clous représentant une arche, en bronze, pour rappeler la porte Saint-Denis de Mortagne, à suivre au départ de l’Office du Tourisme jusqu’au cloître de l’hôpital. Petits et grands peuvent aussi participer au Cherche et Trouve pour repérer les indices qui pourront aider le commissaire à résoudre son enquête ! Tout cela avec l’exposition de la sculptrice Fanny Ferré, nous étions bien occupés !
Le musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d’Alençon, gratuit jusqu’au 19 septembre, nous a permis de découvrir le musée et le travail de l’atelier conservatoire d’un savoir-faire dentellier unique au monde : la dentelle au Point d’Alençon, vieux de 400 ans – nécessitant 7h à 15h de travail pour un ouvrage de la taille d’un timbre et classé au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO depuis 2010. De nombreuses activités sont prévues à tous les niveaux, pour les enfants, grâce au kit MuséoJeux !
Le musée du vélo, « la belle échappée », permet par un détour de 12 kilomètres A/R, de revivre l’histoire du cyclisme et du Tour de 1890 à nos jours.
Promenade en attelage à la Ferme du Chemin. Après avoir brossé et préparé Uriel, entre deux ondées, nous sommes montés en voiture et avons fait le tour de Madré et sa campagne !
Nous n’avons pas pris le temps d’une pause au château de Couterne, mais un petit stop à la chapelle Notre-Dame de Lignou, néo-byzantine suite à sa légende…
Vélo-rail de Bagnoles de l’Orne. Grande première pour nous ! Après avoir pédalé près de 350km, nous n’étions plus à 5km près, d’autant plus quand ils sont faits sur rail et en famille, le long de l’ancienne voie ferrée, au cœur de la forêt des Andaines ! Et puis, cette fois, ce sont les enfants qui ont pédalé, surtout au retour.
Le Jardin retiré. Nous aurions aimé prolonger cette charmante halte dans la station thermale de Bagnoles, par la visite du jardin à l’anglaise d’Anne Blanchet, malheureusement fermé le lundi !
Promenade d’une heure, à poneys, sur le magnifique site de la Tour de Bonvouloir. On peut normalement y manger une crêpe dans un décor médiéval, mais le lundi aussi c’est fermé. Heureusement, il y a une très bonne adresse de routards à Juvigny, La maison d’Andaine avec un menu midi complet et un large choix pour 13€ !
Visite de la ville de Domfront, son incroyable église byzantine de Saint-Julien ou la chapelle les pieds dans l’eau d’un autre âge ! Mais pour découvrir la ville sous une autre facette, nous avons opté pour l’une des trois chasses au trésor proposées par l’Office du Tourisme : le Tertre de Sainte-Anne, dans le site naturel de la ville basse. Normalement cela aurait dû nous prendre 1h30, mais on s’est un peu perdu… Un bel itinéraire malgré tout en pleine nature ! On a néanmoins remporté notre lot ! Dommage qu’elles soient payantes (2€)…
Les cascades de Mortain sont une petite merveille dans la Manche. Le chemin est parfaitement aménagé pour les randonneurs pour admirer les 25m de chute de la grande Cascade. Une journée sera nécessaire pour voir l’ensemble : la petite et la grande cascade, mais aussi l’Abbaye blanche et la petite chapelle Saint-Michel dans la forêt d’épicéas que les habitants ont replanté suite à la tempête de 1999, mais attention, ça grimpe. De tout là-haut, on peut voir déjà la baie se découper !
Le marché et le plan d’eau de Saint-Hilaire-du-Harcouët.
Le château de Ducey et son « Ducey Code », un jeu d’enquête à résoudre en famille, dans le château et les jardins où se tient une exposition photo de paysages du coin.
Le Mont-Saint-Michel, ses remparts et la vue depuis la mer retirée. L’accès est gratuit, une navette peut même vous y conduire depuis la Caserne. Seul l’accès à l’Abbaye est payant.
Chez les Petits Baroudeurs, nous dénichons avec soin et amour les produits utiles à vos aventures en famille. Nous les testons avec nos Oursons, les cousins, les amis de nos loupiots – quand nos enfants sont trop grands pour tester eux même. Et nous ne sélectionnons que les meilleurs produits pour vous les proposer.
Voici donc la sélection de notre boutique pour un séjour sur la Véloscénie en famille :
La famille Niaudet
Moi, c’est Vanessa, lui, c’est Benoit. Mordus de nature, on est tombé amoureux l’un de l’autre grâce à nos passions communes pour la marche, la montagne et la découverte d’autres cultures et de nouveaux horizons. Après avoir bien profité des sentiers à deux, nous sommes rentrés du Cameroun à 3…
D’abord, Anouck, née en 2013, a été de toutes nos excursions, en écharpe, à pied puis à vélo. Elle aime être libre, rêve de traverser un pays à pied, moins arrêter de sucer ses deux doigts.
Deux ans après, Niels est arrivé ! Après la marche, le vélo, l’accrobranche, le ski lui réussit! Le ski aussi, le ski aussi… Il aime passer des heures dans la nature et jardiner, moins le centre aéré.
Deux ans plus tard, c’est Swann qui rejoint la tribu. Le sourire aux lèvres, il a déjà vadrouillé sur les Chemins de Compostelle, puis du Pays Basque à la Galice, pris l’air des Alpes Italiennes et Helvètes avant d’atterrir à Chambéry. Il aime les myrtilles sauvages, moins le soleil – Shame la peau de roux !
Le dernier de la cordée nous a rejoint cet hiver. Grace à notre amour des Alpes et des grands espaces, Sören sera le seul à pouvoir revendiquer son origine savoyarde. Il aime les promenades en portage et cumule déjà bon nombre de kilomètres à son podomètre !
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Merci de votre retour et bravo pour ces belles expériences