Le blog de l'aventure en famille
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Micro-aventures en famille
La famille de Céline a rejoint la tribu des ambassadeurs en 2019. Elle nous conte sa première micro-aventure avec petit baroudeur en pulka et découverte des nuits en refuges dans l’écrin majestueux et sauvage de la vallée de la Clarée dans les Hautes-Alpes.
Alors que nous, Céline et Pierre, sommes des randonneurs expérimentés et alpinistes occasionnels, mini-trekkeur, âgé de 4 ans, a encore bien du mal à suivre nos pas, à moins d’une motivation exceptionnelle telle qu’une chasse aux bonbons ou une nuit en bivouac au bord d’un lac !
En hiver, nous n’avions donc pas d’autre choix que de tester la pulka pour pouvoir l’emmener avec nous admirer les paysages enneigés que nous affectionnons tant.
Le but de cette première randonnée itinérante en hiver était donc de tester le portage en pulka sur une assez longue distance ainsi que la résistance de l’enfant dans des conditions hivernales, avec nuits en refuge.
J’opte pour les raquettes à neige, avec lesquelles je me sens plus à l’aise en cas d’incident ou de fugue de l’enfant , alors que le papa, bien meilleur skieur que moi, choisit de partir en ski de randonnée.
La pulka est à l’origine conçue pour transporter du matériel mais nous l’avons adaptée avec un dossier, une chancelière et une sangle pour pouvoir offrir plus de confort à mini-trekkeur (qui finira même s’endormir dedans).
Départ de Névache dans la Vallée de La Clarée (site naturel classé), Hautes-Alpes. L’ensemble du parcours se fait sur sentier balisé, à l’exception du tronçon (optionnel mais irrésistible) entre le refuge des Drayères et le Lac Long.
Le départ se fait depuis le parking de la Ville Haute à Névache.
On emprunte la route d’été, fermée durant l’hiver, pour traverser les hameaux enneigés de la haute vallée.
La montée est assez ardue avec la pulka sur les premiers kilomètres, avant de se transformer en un très joli sentier plat sillonnant le long de « La Clarée ».
Heureusement, mini-trekkeur, plutôt réticent au départ, semble finalement apprécier de se faire tirer, d’autant plus que le soir tombe vite et que nous finissons la première étape à la tombée de la nuit.
Le refuge de Laval est blotti contre un rocher dans le grand cirque du champ des Rochilles. L’accueil y est parfait, l’ambiance bon enfant et le dîner apprécié. Mini-trekkeur trouve l’expérience géniale et fait profiter de sa bonne humeur à nos voisins de table et de lit…
Si la météo ensoleillée de la seconde journée va faciliter et enchanter notre montée vers le refuge des Drayères, elle va également rendre mini–trekkeur plus excité et il nous sera bien difficile de le maintenir dans la pulka… arrêts fréquents au bord de la rivière (nous avions prévu une pelle pour faire des ponts de neige et un igloo), dans la forêt, dans la poudreuse… nous arrivons au refuge après 3 heures de marche, soit 2 fois plus de temps que la durée officielle.
Nous restons néanmoins motivés pour atteindre le Lac Long (2387 m), après un pique-nique sorti du sac pris dans la salle commune du refuge.
La montée est assez éprouvante, d’autant plus que le sentier en devers a tendance à faire chavirer la pulka… mais quelle récompense à l’arrivée : un grand lac gelé aux allures de Grand Nord rien que pour nous, et de beaux amas de neige parfaits pour réaliser un igloo. Mini-trekkeur est aux anges et nous profitons intensément de ce moment unique en famille.
Dès que le soleil disparait, le froid finit par nous engourdir et nous décidons de redescendre au refuge. Plus facile à dire qu’à faire… en réalité, c’est dans la descente que le maniement de la pulka va s’avérer le plus technique et il nous faudra pas mal de patience avant de trouver le bon rythme et une répartition appropriée des gestes pour retenir et guider la pulka sans à-coups (un seul chavirement de la pulka à notre actif).
Nous sommes finalement bien heureux de pouvoir regagner la chaleur du refuge (les garçons auraient aimé dormir dans l’igloo !) et profiter d’une ambiance toute spéciale en ce soir de réveillon. À noter que le refuge des Drayères est l’un des seuls à ne pas avoir prévu de festivités pour la Saint Sylvestre. On y dîne comme à l’habitude mais avec l’autorisation d’apporter quelques gâteries tirées du sac. Nous partageons donc champagne, toasts et foie gras avec nos voisins, en toute simplicité.
Lendemain de fête, il nous faut redescendre à Névache, par le même chemin. J’ai alors apprécié les raquettes à neige car, même si je vais moins vite, je ne crois pas que mes cuisses auraient tenu le coup sur des skis (en chasse neige la plupart du temps pour pouvoir retenir la pulka).
Les 5 heures de descente nous ont paru un peu longues même si la descente amuse beaucoup mini-trekkeur. La perte d’un ski dans le ravin finit par avoir raison de notre bonne humeur… avant de le retrouver enfoncé dans la poudreuse 45 minutes plus tard.
Au final, ce fut une très bonne expérience. Nous avons adoré partager les joies de la montagne en hiver et l’ambiance des refuges avec notre fils de 4 ans et n’hésiterons pas à réitérer l’expérience. La pulka s’est avérée être un moyen de transport certes un peu physique mais efficace, confortable et ludique, même s’il nous faut encore améliorer notre style.
Une randonnée de plusieurs heures ou plusieurs jours avec un enfant en pulka ne s’improvise pas.
Il faut non seulement assurer le confort de l’enfant quelles que soient les conditions climatiques, mais également apprendre à manœuvrer la pulka parfois capricieuse !
La pulka est tirée grâce à un harnais que l’on attache autour de la taille.
Elle se manœuvre à 2 personnes (l’une tirant devant avec le harnais, l’autre restant derrière pour aider au maniement grâce à une corde), notamment dans les descentes. Sur un sentier plat, le maniement de la pulka ne présente aucune difficulté (si l’enfant reste calmement dedans) et peut se faire seul.
Pour la montée, il faut privilégier un sentier assez large et sans devers pour ne pas risquer de faire chavirer la pulka. Plus le dénivelé est fort et plus l’effort est intense (et parfois très intense… tout dépend du poids de la pulka et de son occupant). La seconde personne, placée derrière, aide à maintenir la pulka dans le bon axe.
La descente s’avère être la partie la plus technique et se fait obligatoirement à 2 personnes, la difficulté étant de trouver un rythme commun tout en retenant la pulka qui ne pense qu’à dévaler la pente (notre binôme raquettes à neige/ski de randonnée a eu bien du mal à trouver cet équilibre !).
Cet article relate une aventure en famille en hiver (décembre-janvier) avec un enfant de 4 ans. Il fait partie du programme Ambassadeurs où nous invitons des familles baroudeuses à partager leurs expériences avec la communauté des Petits Baroudeurs.
Chez les Petits Baroudeurs, nous dénichons avec soin et amour les produits utiles à vos aventures en famille. Nous les testons avec nos Oursons, les cousins, les amis de nos loupiots – quand nos enfants sont trop grands pour tester eux même. Et nous ne sélectionnons que les meilleurs produits pour vous les proposer.
Voici donc la sélection de notre boutique pour une micro-aventure hivernale en famille :
globetrekkeuse
Maman passionnée de voyages, papa de montagne, tous deux adeptes de l’itinérance à pieds, à vélo, à ski ou en van aménagé, toujours au plus proche et dans le respect de la nature.
Mini-voyageur nous accompagne presque partout (le sommet du Mont-Blanc, ce fut sans lui ;-)) depuis 6 ans, que ce soit en voyage ou dans les refuges de montagne, et affiche bien plus de pays visités que d’années. Un Tour du Monde ?… oui, c’est prévu pour bientôt !
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Hello,
Nous sommes bien tentés par la rando de 3 jours dans la vallée de Névache en famille.
Nous avons déjà pratiqué le ski de rando, et mon mari a déjà randonné avec une pulka.
Cela étant notre petit à 2 ans et 1/2. Est-ce que vous pensez que c’est jouable ou trop petit ?
Avez-vous loué la pulka ? Si oui, où ?
Merci pour vos conseils.
Cordialement,
Cécile