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Portage
Lorsque nous avons confié le test du nouveau porte bébé de randonnée Deuter Kid Comfort Active à la famille Niaudet, ces derniers étaient en partance pour quelques semaines de vadrouille en Italie puis quelques jours en Suisse, avant de retrouver leur port d’attache de Saint François Longchamp.
C’est dire si leur nouveau matériel a vu du pays et a été mis à rude épreuve sur le terrain.
Vanessa – la maman et rédactrice pour cette famille d’Ambassadeurs – nous fait part de ses impressions et partage aussi quelques conseils de tribu expérimentée en matière de portage en randonnée.
Cet été, nous avons testé le nouveau porte-bébé de randonnée Deuter, Kid Comfort Active.
Habitués au modèle Deuter Kid Air Comfort, nous avons pu nous rendre compte des améliorations et des différences en portant nos deux garçons, lors de nos randonnées : surtout Swann, 1 an (75 cm / 10kg) qui ne marche pas encore et parfois Niels, 3 ans (1 m / 15kg), en cas de gros « mal aux jambes » et surtout de grande fatigue…
En voyage au Pays des Lacs, en Italie du Nord, nous avons testé, le Deuter Kid Comfort Active sur des chemins plats, en ville et le long des lacs, mais aussi dans les montagnes, en montée comme en descente (nos mollets s’en souviennent) lors de sorties à la demi–journée, de 10 à 15 km.
Swann a été le plus porté.
Les deux plus grands ont marché la plupart du temps.
Niels aurait bien aimé monter plus souvent dans le sac de Swann, mais il commence à peser son poids.
Il a quand même eu le droit de s’y nicher lors de notre descente du Monte Baldo, après près de 3 heures de marche, pour dormir.
Les autres fois, lorsque nous le pouvions, nous prenions aussi notre carriole Thule, pour pouvoir marcher le temps des siestes – il n’y a rien de plus frustrant que d’être au paradis des randonneurs et de vivre au rythme des enfants…
Il faut dire, par 30/35 degrés, ils tombent comme des mouches sans demander leur reste !
Swann a été porté depuis tout petit en écharpe.
Le jour où on l’a mis dans un porte-bébé dorsal, il a adoré voir le monde à la hauteur de ses parents.
Curieux, il a tout de suite trouvé dans ce nouvel espace de liberté, une vigie idéale pour observer et interagir avec le monde.
Notre ancien porte-bébé Deuter, lui aussi, utilisé pour notre grande qui a 5 ans aujourd’hui, nous sert quotidiennement dans nos déplacements pour aller à la crèche, au marché… Bref, Swann est habitué et aime la vue de son promontoire
Bercé par notre pas, Swann dort aisément dans le porte–bébé et il faut dire qu’avec le petit coussin rembourré et le harnais en position hamac, c’est confortable.
Il aurait tort de se priver !
Par chance, comme une autre de ses grandes activités en promenade, c’est de manger des gressins et des framboises, comme il est amovible, on peut même le laver, ce que nous n’avons pas manqué de faire à la première occasion.
Point positif, il se lave très bien et sèche très vite !
Pour installer Swann, on le glisse sans enlever les sécurités basses du filet, juste le bustier.
Maintenant qu’il a pris le pli, il trouve facilement sa position et rentre correctement ses jambes dans les bons trous, ce qui n’était pas aisé au début.
Son frère et sa sœur adorent fermer les dernières écoutilles : le pare-soleil qui couvre bien toute la tête de notre petit roux, tout en lui laissant une bonne visibilité sur le monde.
Il est donc bien protégé ce qui est un vrai plus car à cet âge là, il est bien rare que nos petits loups supportent et gardent leurs chapeaux sur la tête !
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Les Petits Baroudeurs, c’est aussi une boutique, où nous testons avec nos enfants tous les produits que nous dénichons avec amour et attention pour vous faciliter l’aventure en famille !
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Nous étions deux : papa (1,74 m / 70kg), le plus souvent et moi, la maman (1,68m / 50kg), pour soulager le dos de papa aussi !
Les réglages sont tous très faciles, même du côté des porteurs.
Il faut dire qu’avec le système Vari Flex de Deuter, soit la possibilité de régler la ceinture aux hanches et à la poitrine, comme dans un vrai sac de randonnée, le port est plus facile pour moi, moins carrée des épaules et plus fine des hanches.
J’apprécie aussi beaucoup les paddings et rembourrages aux épaules qui sont en général mes points faibles.
Le grand avantage, c’est sa couleur, parfaitement adaptée aux yeux de mon époux qui a même acheté le panama assorti, mais surtout son poids – quasi inexistant quand Swann n’est plus dedans !
Ce n’est donc plus un plus, mais un « must have ».
Dans la poche arrière, on a toujours le biberon, un change, du pain ou des biscuits en-cas, une crème solaire et un sachet nous servant de poubelle pour pratiquer le « plogging » ou le « spogomi » (se promener en ramassant les déchets), le géocaching sans connexion, pour les amoureux de nature…
La fermeture n’est pas éclair comme sur le Deuter Comfort 2, mais le crochet suffit pour sécuriser les petites affaires et permet aussi de mettre des objets qui ne tiendraient pas forcément dans une poche close.
Petit détail pratique pour les malheureux parents adeptes des couches qui débordent, le filet est aussi très facile à nettoyer à la main et sèche en un rien de temps !
Nous avons aussi découvert une pochette secrète bien camouflée au niveau du pad devant la tête pour cacher quelques billets ou des piécettes, le kit idéal pour prendre un bus retour lorsque le chemin n’est pas en boucle (les italiens n’ont pas l’air de bien connaitre l’auto-stop!).
Autre poche zippée, bien pensée: celle de la ceinture.
On y glisse facilement les clés de la voiture (que l’on oublie souvent aussi dedans…), la carte bleue ou son portable.
Derrière l’enfant, une dernière poche plate élastique permet de glisser une carte de randonnée ou de ranger éventuellement le pare-soleil.
ous avons également noté une grande amélioration du côté de la barre d’appui arrière.
Par rapport à notre ancien modèle, la barre est bien plus stable qu’avant, du coup, bébé risque moins de tomber en bougeant, ce qui nous est déjà arrivé plusieurs fois. C’est rassurant !
Personnellement, je trouve que les étriers qui sont une nouveauté sur ce sac, n’apportent pas grand chose, mais notre enfant est peut être trop grand ou peut-être les avons-nous mal réglé.
On a fait différents essais, mais Swann préfère les utiliser en hochet et glisser ses pieds dans le filet ou faire le fier en se tenant bien raide et droit debout !
A la fin de la promenade, le porte-bébé se repli facilement sans prendre de place.
On arrive à le glisser derrière le siège de bébé, à l’avant ou sous la plage-arrière du coffre, sur nos valises, sachant que nous étions chargés pour faire deux mois d’itinérance en famille.
Pour finir, je reviendrai sur quelques points de vigilance par rapport à d’autres modes de portage.
Dans un porte-bébé de randonnée, bébé n’est pas contre-nous, ce qui est très agréable quand il fait chaud, mais de fait, comme on l’a aussi testé en altitude et avec du vent, il faut aussi bien penser à le couvrir, ce qui est moins nécessaire avec une écharpe de portage ou un porte-bébé physiologique dans lequel l’enfant profite de notre chaleur corporelle.
De même, notre bébé est porté plus haut, alors comme avec le coffre de toit, il faut prendre en compte et appréhender ses nouvelles dimensions pour éviter les branches ou les roches sur certains chemins, comme dans la Galerie Defago (je dis cela, c’est du vécu lors de notre trip en Suisse du côté des Dents du Midi lors d’une randonnée dans un sentier creusé dans la roche !).
Rien à signaler, le papa est 100% satisfait 🙂
La famille Niaudet
Moi, c’est Vanessa, lui, c’est Benoit. Mordus de nature, on est tombé amoureux l’un de l’autre grâce à nos passions communes pour la marche, la montagne et la découverte d’autres cultures et de nouveaux horizons. Après avoir bien profité des sentiers à deux, nous sommes rentrés du Cameroun à 3…
D’abord, Anouck, née en 2013, a été de toutes nos excursions, en écharpe, à pied puis à vélo. Elle aime être libre, rêve de traverser un pays à pied, moins arrêter de sucer ses deux doigts.
Deux ans après, Niels est arrivé ! Après la marche, le vélo, l’accrobranche, le ski lui réussit! Le ski aussi, le ski aussi… Il aime passer des heures dans la nature et jardiner, moins le centre aéré.
Deux ans plus tard, c’est Swann qui rejoint la tribu. Le sourire aux lèvres, il a déjà vadrouillé sur les Chemins de Compostelle, puis du Pays Basque à la Galice, pris l’air des Alpes Italiennes et Helvètes avant d’atterrir à Chambéry. Il aime les myrtilles sauvages, moins le soleil – Shame la peau de roux !
Le dernier de la cordée nous a rejoint cet hiver. Grace à notre amour des Alpes et des grands espaces, Sören sera le seul à pouvoir revendiquer son origine savoyarde. Il aime les promenades en portage et cumule déjà bon nombre de kilomètres à son podomètre !
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