Le blog de l'aventure en famille
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Micro-aventures en famille
Anne-Sophie et sa famille ont rejoint l’aventure des ambassadeurs au début de l’année 2019.
Le premier article que cette maman de trois petits baroudeurs (2 à l’époque de l’article) nous a envoyé est un bon souvenir de vacances à vélo en tribu et avec papi et mamie.
Une chouette petite troupe pour 180 km d’itinérance durant une semaine, le long de l’Atlantique.
Cette année-là, ce furent des vacances familiales, et l’occasion de faire essayer la cyclo-randonnée aux parents de Sébastien (le papa).
Nous sommes donc partis à 3 générations : Agnès & Jacques (les grands-parents), Anne-Sophie & Sébastien (les parents), Baptiste (4 ans) et Apolline (2 ans) (les enfants).
L’objectif : rejoindre Bayonne depuis le sud du Bassin d’Arcachon en suivant la Vélodyssée, en une semaine
La contrainte : comme l’itinéraire ne fait pas une boucle, il fallait trouver une gare au départ et à l’arrivée pour récupérer les voitures. Nous avons donc laissé les voitures pour une semaine sur le parking de la gare de Ychoux.
Départ à 9h45 de Jonquières, direction Ychoux.
Nous partons sous une pluie battante et un ciel très menaçant.
Nous arrivons finalement à la gare SNCF d’Ychoux à 14h.
Après un pique-nique bien mérité, c’est l’heure du grand déballage. Heureusement, on s’était entraînés la veille et nous sommes plutôt efficaces.
Tous les vélos sont chargés et prêts à démarrer.
Les premiers coups de pédales sont donnés sous un grand soleil mais avec un peu de vent.
Très rapidement nous rejoignons une piste cyclable que nous suivrons jusqu’à Parentis-en-Born, notre destination du jour.
La piste est très agréable, et malgré le vent de face, nous avançons bien. Baptiste fera même quelques kilomètres seul, pour son plus grand plaisir.
Après un peu moins de 2h, nous arrivons donc à Parentis.
Le camping Calède est un peu excentré, il reste donc encore quelques kilomètres à effectuer, dont une paire sur une piste sablonneuse où nous sommes bien secoués et manquons à tous moments d’être éjectés sur le côté.
Finalement, nous arrivons à bon port, dans un camping très agréable. L’emplacement est grand, bien délimité et bien ombragé.
Une fois la tente montée, les affaires rangées (il nous faudra quelques jours pour nous rôder et gagner du temps), nous filons au bord du lac pour profiter d’une belle fin de journée ensoleillée.
Les enfants s’en donnent à cœur joie.
Nous enchaînons avec les douches, le repas (mmmmh les pâtes à la tomate !) et le coucher …
Dans la nuit, nous avons essuyé une belle averse, qui nous a permis de valider le matériel.
Mais au matin, nous nous sommes levés avec le soleil.
La nuit fut bonne pour tous, exceptée pour Apolline qui a été bien agitée et qui s’est levée chaude et grincheuse.
Nous sommes d’une efficacité remarquable pour enchaîner l’habillage, le petit déjeuner, le rangement et le « pliage » de la tente (étant donné qu’elle était bien mouillée, nous l’avons rangée dans différents sacs poubelle, posés en équilibre sur mon vélo).
Le départ est donné à 10h04 ! Nous suivons une piste cyclable qui longe la route jusqu’à Gastes où nous faisons une petite pause ravitaillement (et Doliprane pour Apolline qui est bouillante).
Puis nous serpentons à travers les forêts de pins jusqu’à Sainte-Eulalie en Born.
Baptiste pédalera près de 5 km tout seul, à 10km/h !
A Sainte-Eulalie, nous nous arrêtons dans un parc pour déjeuner.
Les enfants peuvent se défouler au toboggan et balançoires.
Au menu : pâté, sandwich, tomates, taboulé et pêches plates.
A 13h45, on repart, les deux enfants dans la carriole.
Nous mettons alors le turbo (involontairement !) et avalons les 10 derniers km en ½ heure ! (Agnès tirera un peu la langue sur la fin d’ailleurs).
Nous arrivons donc au camping municipal de Mimizan le Lac (aux ¾ vide !).
Nous nous installons tranquillement sur un emplacement bien ombragé et filons au lac, prêts à se jeter à l’eau… Un grand panneau « Baignade interdite » viendra rapidement stopper notre enthousiasme.
Finalement, nous nous baladerons sur un chemin fleuri, bordé de magnifiques plantes.
Nous atteindrons des jeux et reviendrons par le même chemin en fleurs. Au retour, douches et petits jeux dans la tente (avec repos) nous feront patienter jusqu’à l’heure du dîner.
Etant un dimanche, et sans supérette sur place, nous nous rabattrons sur le snack du camping où nous assisterons à la défaite des bleus en hand, en finale des JO de Rio (contre le Danemark).
Nous enfournons salades, moules frites et autres pizza et filons nous coucher.
Réveil à 8h pour tout le monde, après une belle nuit… sauf pour moi qui ai subit les assauts incessants de Baptiste une bonne partie de la nuit (il devait revivre son pédalage !) jusqu’à le changer de place !
Nous maintenons le rythme et décollons à 10h10.
Nous nous dirigeons vers Mimizan Plage, le long d’une belle piste cyclable. Le ciel est d’un bleu éclatant et le soleil chauffe déjà.
A Mimizan Plage, petit arrêt pour faire quelques courses et faire notre pause goûter. Puis à travers les forêts de pins, nous filons en direction de la plage de Lespécier.
La piste descend tout du long et nous permet de profiter des senteurs boisées.
Nous arrivons vers 12h30, garons les vélos et gravissons à pied les quelques mètres qui nous séparent de l’océan. La vue est splendide et nous improvisons un pique–nique dans le sable.
La chaleur est écrasante et rapidement nous nous dirigeons vers le bord de l’eau pour profiter de l’air marin. Les enfants apprécient pleinement et nous y restons jusqu’à 15h.
Baptiste se glisse dans la remorque et nous reprenons la route jusqu’à Contis-les-Bains.
La chaleur est pesante, nous n’avons plus d’eau, mais surtout… nous sommes confrontés à nos premières « vraies » montées.
Et là, plus personne ne fait le malin …
Nous sentons passer les 9 km et arrivons en tirant la langue.
Un dernier effort et nous nous posons dans un glacier pour souffler un peu et nous réhydrater.
Après 2-3 courses, nous repartons pour un dernier effort pour atteindre le camping Le Tuc à Lit-et-Mixe.
Mais quel effort ! Il nous faut affronter plusieurs montées où nous devrons même poser le pied à terre.
Les 2,5 km nous semblent interminables …
Finalement, nous arrivons au camping qui revendique son côté nature & campagne ce qui nous convient parfaitement.
Nous sommes sur l’espace dédié aux cyclotouristes et sommes les seuls à en profiter.
Nous plantons donc la tente au bout du camping, entre les champs de chevaux, au calme.
Grand luxe : nous bénéficions même d’une table et de bancs !
Les corps sont fatigués mais heureux : on aura passé une belle journée. On apprécie la douche (et Apolline profitera même d’une petite baignoire) puis on s’attable autour d’une copieuse salade de riz (que nous mangerons en shorts et t-shirts).
Vient alors l’heure du coucher des enfants et de la veillée « tisane et bilan de la journée » pour les adultes …
Ce matin : grasse mat’ !
On commence à bouger à 8h45.
La nuit fut calme (sauf pour Séb qui a eu un petit coup de chaud dans la nuit mais sans suite).
Nous décollerons finalement à 10h30.
Nous nous armons de courage à l’idée de devoir affronter les 2 belles montées qui nous séparent de Contis-les-Bains.
Le courage ne suffira pas et les « non-électrisés » finiront par poser le pied à terre.
Nous rejoignons la piste cyclable que nous avions quittée la veille.
La chaleur est déjà bien présente…
Nous circulons à nouveau à travers les pins et avançons à bonne allure. Les montées et les descentes s’enchaînent mais le plus difficile restent les passages en plein soleil où nous ressentons aisément les 36°C annoncés par notre hôte la veille.
Baptiste parcourt seul 7,5 km (il progresse de jour en jour) et gère seul les montées sans mettre le pied au sol.
A 12h45 nous faisons notre halte à Saint Girons Plage.
Écrasés par la chaleur nous n’irons même pas sur le sable mais mangerons nos sandwichs à l’ombre d’un bâtiment.
La décision est prise : nous continuerons jusqu’au camping pour se reposer sur place (le fait de savoir qu’une piscine nous y attend aide peut-être !). Les enfants s’installent donc dans la carriole pour leur courte sieste quotidienne et nous voilà repartis.
La piste continue entre les pins et nous soumet deux belles côtes quelques km avant d’arriver.
Finalement, nous débouchons sans crier gare sur le camping Colvert de Léon (4* svp !).
Notre emplacement est parfait : ultra ombragé, à l’écart des nuisances et juste à côté d’un point d’eau et d’une table.
Il faut dire que le camping est immense et même si beaucoup d’emplacements sont vides, il y a énormément de monde.
On en fera le « triste » constat à la piscine, archi bondée…
On est bien loin du calme et de la tranquillité de notre petit camping campagnard de la veille.
Mais les enfants sont ravis de pouvoir profiter des mégas installations : pataugeoire ultra équipée pour Apolline et jeux gonflables version XXL pour Baptiste.
A 19h, nous regagnons la tente, préparons le repas (melon et pâtes au surimi) et dînons.
Les enfants sont exténués et s’endorment sans broncher (contrairement à hier soir où ils ont discuté un long moment d’une chambre à l’autre).
Avant notre tisane, nous entendons le tonnerre. Signe d’une nuit agitée ? Réponse demain dans la suite des aventures …
Verdict de la météo de la nuit : pas une goutte, pas un orage.
Mais une chaleur étouffante : la plupart d’entre nous a dormi sur les duvets, et j’ai même ouvert la tente dans la nuit pour faire rentrer de l’air frais.
Nous nous réveillons sous le même ciel gris de la veille, peu encourageant. Mais cela n’entache pas notre bonne humeur : aujourd’hui est un jour « off » (comprenez « sans vélo ») et nous comptons bien en profiter.
Au programme : ce matin balade en bateau sur le courant d’Huchet. Le rende-vous sur place est à 9h45 pour un départ à 10h.
La veille, Séb a regardé le trajet et il nous annonce une durée de 23 minutes. On part à 9h15, on est laaaaaaaarge…
Mais… dès la sortie du camping, on hésite : ça part mal ! On s’engage dans un petit chemin étroit qui peu à peu, se transforme en piste ensablée où nous voilà obligés de pousser les vélos.
L’horloge tourne, on commence à maudire Séb, et finalement on se rabat sur la piste cyclable (celle qu’on aurait dû prendre dès le début, mais bon, je dis ça, je ne dis rien …).
On met le turbo est on atteint le lieu-dit à 9h58.
Ouf !
On embarque tous les 6 sur une galupe, avec notre batelier attitré et c’est parti pour deux heures de balade, d’abord sur le lac, puis dans le courant d’Huchet.
Nous passons 2 heures reposantes, calmes, rythmées par le bruit des pagaies sur l’eau et le chant des oiseaux au loin.
Nous nous enfonçons dans une végétation luxuriante et croisons de nombreux canards (des femelles et leurs petits qui ne sont pas partis faire la migration).
Le batelier fait office de guide et nous passons un agréable moment.
Au retour, nous n’hésitons pas longtemps et empruntons la piste cyclable pour revenir au camping.
Au passage on s’arrête acheter un poulet rôti pour éviter un aller-retour supplémentaire à vélo (il faut dire que le camping est grand, tout en longueur, et que même pour aller à la douche il faut s’y rendre à vélo. De l’emplacement à la sortie, nous avons plus d’1 km de traversée !).
Après le repas, les enfants filent à la sieste sous une chaleur écrasante (le batelier nous a expliqué que nous avons été confrontés à une brume matinale, qui s’est vite estompée pour laisser place à un soleil de plomb). Pendant ce temps, c’est la grosse lessive, puis repos à l’ombre des arbres.
Au réveil, Apolline fait connaissance avec la petite voisine, une jeune espagnole de son âge.
Et là, naît une véritable amitié… ! Elle ne veut plus quitter « la fille », à tel point qu’elle préfère sacrifier la sortie à la plage pour rester avec « la fille ».
Finalement, à contrecœur, elle vient avec nous et nous filons au bord du lac pour profiter d’une autre activité proposée par le camping (ils ont pensé à tout !) : un toboggan et un pentagliss.
Les enfants se dirigent d’abord vers un mini toboggan de 3 marches qui se jette dans le lac et Apolline s’en donne à cœur joie (elle enchaîne 48 descentes).
Puis ils s’essaient au « grand » toboggan et apprécient tout autant.
On finit la journée sur une autre aire de jeux (avec structures gonflables et jets d’eaux).
Sur notre lancée, on enchaîne avec la douche, les courses puis on retrouve Papou & Mamie à la tente (qui ont passé une après-midi au calme de leur côté).
On retrouve aussi « la fille » pour le plus grand bonheur d’Apolline : elles se dévisagent, s’imitent et rigolent ensemble.
Après le repas, direction le bloc sanitaire où une petite fille montre Baptiste du doigt et dit : « Oh Maman, il est beau le garçon là ! ».
Bref, c’est vraiment le camping de toutes les rencontres !
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Les Petits Baroudeurs, c’est aussi une boutique, où nous testons avec nos enfants tous les produits que nous dénichons avec amour et attention pour vous faciliter l’aventure en famille !
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Ce matin, la brume nous accompagne à notre réveil, vers 8h.
Mais on sait maintenant à quoi s’en tenir et que le soleil finira par pointer son nez … ce qu’il finira par faire à la fin de nos préparatifs.
Ce matin nous sommes prêts sur les vélos à 9h36 : un record !
Il faudra quand même attendre un peu que Jacques s’arrête au loueur de vélos pour demander une chambre à air de rechange, au cas où … (le côté pratique de ces big campings c’est qu’on trouve un loueur de vélos au sein même du camping !).
On repart sur la piste de la veille, en direction de Léon. Ce n’est pas la plus belle qu’on ait prise (parallèle à la route) mais une fois à Léon, on en rejoint une plus agréable.
Mais aujourd’hui, à notre grande surprise, c’est « l’autoroute » ! Des gens partout sur la piste et dans les deux sens : des cyclistes bien sûr mais aussi des piétons, des rollers …
Nous qui avions souvent roulé seuls les premiers jours, nous sommes peu habitués à tant de monde.
A tel point qu’on arrête de se prévenir dès qu’il y a un vélo devant ou derrière.
On sent les enfants fatigués : Apolline demande rapidement à être mise dans la remorque et Baptiste demande plusieurs fois à rouler seul mais rapidement il se rattache parce qu’il a mal aux jambes.
On fait notre pause goûter dans un petit parc de Moliets-et-Maâ.
Les enfants se défoulent sur les jeux et Baptiste et Séb entament même un tour de piste au sprint.
On repart sur « l’autoroute » et on s’arrête à Vieux-Boucau-les-Bains.
C’est une station très touristique avec beaucoup de monde, et beaucoup de vélos.
On gare nos vélos dans une ruelle à l’ombre et on va faire un tour au marché.
On prend de quoi se sustenter pour le midi (olives, sandwichs et abricots) et on va manger sur des marches à l’ombre.
On va ensuite récupérer les affaires pour se baigner et on se dirige vers l’océan.
En chemin, on croise le petit train dont le départ est prévu 5 min plus tard. Devant la demande insistante d’Apolline (« moi veux tchoutchou moi ») on monte dedans et on embarque pour une balade de 20 min.
Le train nous dépose à la plage : il nous reste la dune à grimper et à nous l’océan !
La zone de baignade surveillée est très limitée (il faut rester entre les deux drapeaux bleus) et est bien sûr chargée.
Il y a un peu de vent et donc des vagues (coefficient 63).
Apolline veut aller à l’eau et s’éclate avec Mamie mais rapidement, elle a froid.
Baptiste quant à lui préfère rester au bord pour jouer avec le sable.
Vers 16h, on lève les voiles, au grand regret des enfants. Le retour jusqu’aux vélos est un peu long puisqu’il nous faudra marcher un bon quart d’heure sous la chaleur.
Alors pour se remettre sur pieds, une petite glace avant de remonter sur les vélos pour atteindre notre destination du jour (16 km plus loin).
Sur cette portion, plus personne mais peu d’ombre… Nous arrivons donc au camping des Chevreuils.
On nous propose un emplacement spécial vélo, juste à côté de l’entrée, qui nous ira très bien pour une seule nuit (surtout qu’on est juste à côté de la piscine, des douches, du magasin, des jeux et du barbecue et sa table !). On monte la tente, posons les affaires en vrac et filons à la piscine (on négocie avec Baptiste d’aller aux jeux gonflables après).
Les enfants s’éclatent, surtout dans la grande piscine chauffée.
Bon, ils n’ont toujours pas compris le principe de fermer la bouche et boivent une douzaine de tasses chacun !
On finit par sortir, pensant qu’il était 18h. En fait, il est 19h30 !
Les enfants sont claqués : certes Apolline a fait une petite sieste dans la remorque vélo et Baptiste s’est presque endormi sur son vélo (comment ça c’est dangereux ?!?), ce n’est pas de sa faute, il a expliqué à Séb : « j’ai les yeux qui se ferment tout seul, et je n’arrive pas à les garder ouverts ! ».
On les habille et Séb les amène jouer pendant que je fais les courses et le repas mais c’est la déconvenue : ils ont dégonflé les jeux ! Il reste les toboggans et autres jeux fixes mais avec moins d’intérêt que les jeux gonflables.
On mange puis zou, les petits loups au lit : ils étaient HS !
Et nous, ce soir, on troque notre tisane contre une coupe glacée et un cocktail à la Paillotte (le bar qui est à deux pas de notre emplacement).
Ce matin, nouvelle grasse mat’ jusqu’à 8h35.
Est-ce dû à la nuit agitée que nous avons passée ?!
Il faut dire qu’il a fait excessivement chaud.
On a dormi sans les duvets et j’ai même mis Baptiste en slip dans la nuit tant il était agité et trempé de sueur.
L’ouverture des « portes » n’a pas suffi à rafraîchir l’atmosphère.
Mais malgré un réveil tardif, on est fin prêts à 10h20.
Le départ est donné et on file sur la piste.
On cherche un peu notre route à Hossegor où on se retrouve au sein d’une ville bien animée (pas évident avec nos vélos à gérer tout ce monde).
On fera finalement un arrêt dans un parc de jeux pour goûter (à 11h50, il était plus que temps).
On traverse plusieurs ponts au-dessus du canal et sans s’en rendre compte, on passe à Capbreton.
Là, on déviera un peu de la piste pour longer le port.
On sort du milieu urbain (où l’on verra un écureuil traverser sous nos yeux) pour continuer à travers les pins landais. Juste avant d’arriver à Labenne Océan, Jacques crève (pneu avant cette fois !).
On s’arrête donc prématurément pour manger, au moins on aura trouvé un coin d’ombre.
La réparation faite et le repas avalé, on fait les quelques centaines de mètres qui nous séparent de l’océan.
Encore une fois, beaucoup de monde au bord de l’eau, mais moins dedans.
Il faut dire qu’elle nous semble plus fraîche que la veille, et surtout avec des vagues plus hautes et plus fortes.
Les enfants s’en donnent à cœur joie sur le sable, malgré une fatigue palpable pour Apolline qui chouine beaucoup.
On sent qu’elle accuse le coup après une semaine avec de courtes nuits et des siestes quasi-inexistantes.
Baptiste a suffisamment d’énergie pour remonter sur son vélo au moment du départ et faire une partie des 5 km seul (au total il aura roulé plus de 11 km seul aujourd’hui, dont 8 d’affilé).
Nous arrivons à Ondres et trouvons rapidement le camping Lou Pinada. Après un montage rapide et efficace de la tente sur un emplacement au fond du camping, assez isolé et bien ombragé (mais bizarrement délimité) les troupes partent à la piscine pendant que je file au Vival du coin pour l’approvisionnement quotidien.
On se retrouve pour les douches, le repas et le coucher.
Lors de la veillée des adultes, nous mettons au point notre stratégie pour le lendemain pour notre visite de Bayonne.
Nous irons là-bas en bus : départ du camping à 9h pétantes ! Reste à savoir si le bruit du train qui passe juste à côté du camping nous empêchera de dormir …
La nuit fut moins chaude que la précédente mais quand même un peu.
Le train ne m’a pas empêché de dormir alors que selon Agnès, il en est passé 5 vers 2h dont 1 qui a klaxonné (géniales ces boules quiès !).
Ce matin, on se réveille à 8h10, l’objectif est atteint : on monte sur les vélos à 9h (c’est nettement plus facile quand on n’a pas la tente à démonter et les sacoches à ranger).
On s’élance pour les 2 km qui nous séparent de l’arrêt de bus (dont une belle montée) et effectivement, comme annoncé par le GPS, on atteint l’arrêt 7 min plus tard. On accroche les vélos et on attend le bus.
Celui-ci nous déposera à la gare de Bayonne un peu avant 10h.
Là on achète les billets de train pour les hommes pour le soir et on part à la découverte de la ville.
Notre première destination sera pour l’Office de Tourisme où nous nous munissons d’une carte avec les principaux points d’intérêt de la ville. Nous traversons d’abord un parc (avec arrêt obligatoire aux jeux) sous les remparts et passerons sous une porte pour entrer dans la vieille ville. Nous verrons le Château-Vieux et visiterons la belle cathédrale et son cloître.
Ensuite, nous irons à travers les petites rues et leurs maisons aux colombages colorés jusqu’au marché, le long des quais.
La chaleur se faisant ressentir (ainsi, il est vrai, que la fatigue et la faim !) nous nous sommes installés à un petit resto au bord des quais.
Après le repas, visite du Musée de Bayonne (il fait de toutes façons trop chaud pour rester dehors et profitons de la clim du musée).
Ce musée est très intéressant, il raconte l’histoire des Basques à travers divers objets, regroupés dans des salles à thèmes (agriculture, habitation, religion, sports, danses …).
En plus, il propose des petites énigmes pour les enfants et des tables où ils peuvent toucher des représentations d’objets (les manipuler, les sentir…).
Baptiste a beaucoup aimé le défi de la recherche des petits bonhommes disséminés çà et là dans le musée (à tel point qu’il ne voulait pas partir et que plus tard dans la journée il demander à y retourner).
En sortant, on file chez un petit producteur de jambon qui propose une visite de son atelier (avec les étapes de salage et de séchage) puis une dégustation de produits. Là encore ce fut apprécié par tous, même si Apolline se sera endormie pendant les explications mais réveillée juste à temps pour la dégustation !
On retourne après dans le parc (en profitant de la navette gratuite de la ville) pour se poser un peu et profiter de la « fraîcheur » de l’ombre.
Il fait vraiment très chaud et sans un poil d’air.
On va ensuite prendre le goûter dans un salon de thé assez chic pour déguster de bonnes pâtisseries locales.
On enchaîne ensuite avec la « visite » d’un magasin d’apiculteur : la dame nous explique différentes choses très intéressantes sur l’élevage des abeilles et là encore, on a droit à une dégustation de différents miels et confitures originales et délicieuses.
Pour finir la journée, on tente de monter sur les remparts mais vue l’heure tardive, on trouvera porte close.
Avant de retourner à la gare, on aura le temps d’entendre les chants de supporteurs de rugby puisque ce soir se joue un match contre … Castres !
A la gare, on se sépare : les hommes partent en train vers Ychoux et les filles en bus retournent à Ondres.
En arrivant, on mange, on couche Apolline et on se tient au courant par SMS interposés des déboires des garçons : leur train est annoncé avec du retard, puis ils restent bloqués en pleine voie, repartent, et auront finalement 30 min de retard.
Et à l’arrivée, Jacques trouvera le moyen d’oublier ses papiers dans le train : heureusement qu’une personne le lui fera remarquer. Leur arrivée est prévue à 22h30 (au passage, il faudra qu’ils récupèrent leurs vélos laissés le matin à l’arrêt de bus).
Demain, il faudra tout ranger dans les voitures, pour le départ définitif … On espère juste passer à côté de la pluie pour ne pas tout charger mouillé mais le temps a changé en fin de journée et on n’est pas à l’abri d’un orage.
Cet article relate une aventure en famille du du 20 au 27 août 2016, à trois générations : grands-parents, parents et enfants de 2 et 4 ans.
Il fait partie du programme Ambassadeurs où nous invitons des familles baroudeuses à partager leurs expériences avec la communauté des Petits Baroudeurs.
Retrouvez ici tous les détails de notre programme Ambassadeurs.
Chez les Petits Baroudeurs, nous dénichons avec soin et amour les produits utiles à vos aventures en famille. Nous les testons avec nos Oursons, les cousins, les amis de nos loupiots – quand nos enfants sont trop grands pour tester eux même. Et nous ne sélectionnons que les meilleurs produits pour vous les proposer.
Voici donc la sélection de notre boutique pour l’itinérance à vélo en famille :
La famille Leguevaques
Notre famille de cyclo-randonneurs est composée de Sébastien, Anne-Sophie, Baptiste (2013), Apolline (2015) et Alix (2017). Pour nous, vacances estivales riment avec vacances à vélo. Depuis 4 ans maintenant, nous partons chaque été découvrir un bout de la France sur nos fidèles montures. En juillet 2019, nous nous lançons dans une grande aventure familiale : découvrir l’Europe à vélo pendant un an …
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